Ces comportements sont d’autant plus préoccupants que près d’une personne tuée sur deux et deux blessés graves sur trois sont des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, motards). L’étude souligne également que 95 % des usagers disent avoir peur du comportement à risque des autres, preuve d’une cohabitation tendue sur la route.
En France, ces pratiques sont souvent plus fréquentes qu’ailleurs en Europe : 58 % des automobilistes français ne mettent pas leur clignotant contre 50 % en moyenne européenne ; 61 % des motards empiètent sur les sas vélo contre 45 % ailleurs ; 40 % des cyclistes franchissent des feux rouges contre 30 % en Europe ; et 70 % des piétons traversent au feu rouge contre 60 % en moyenne. Ces écarts confirment une tendance préoccupante.
Des pratiques largement répandues
L’étude souligne également que ces pratiques ne sont pas marginales mais largement répandues. Le téléphone au volant, par exemple, est devenu une habitude pour une majorité de conducteurs, malgré les dangers connus et les sanctions prévues par le Code de la route. Ce constat interroge sur l’efficacité des mesures actuelles et la nécessité de renforcer la sensibilisation.
À l’approche des périodes de forte circulation, ces chiffres rappellent l’importance de respecter les règles élémentaires : limiter la vitesse, garder ses distances et rester concentré sur la route. La sécurité routière demeure un enjeu collectif, et ces données montrent qu’il reste beaucoup à faire pour réduire les comportements à risque.
La Fondation VINCI Autoroutes renforce ses actions.
Des opérations de sensibilisation sont organisées sur les autoroutes et relayées dans les médias. Les messages sont clairs : respecter les distances, limiter la vitesse et bannir le téléphone en conduisant. Des partenariats avec des associations et des experts viennent appuyer cette démarche, avec un objectif simple : réduire les comportements à risque et sauver des vies.
Ces initiatives s’accompagnent de campagnes digitales et d’outils pédagogiques pour toucher un public plus large. À l’approche des périodes de forte circulation, la Fondation rappelle : « Chacun a un rôle à jouer pour que la route soit un espace partagé en toute sécurité ».