À trottinette aussi, on doit se protéger !
date 23/03/2023 - 18:28 | micro_reportage Virginie Decorte
Se protéger et rester prudent en tant qu'utilisateur de trottinette devrait être une règle de base. Quelques rappels de sécurité essentiels.
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À trottinette aussi, on doit se protéger !
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Quel que soit son mode de déplacement, la vigilance est de mise. Pour les trottinettistes, le constat est alarmant : le nombre de morts ne cesse d'augmenter.
Les traumatismes provoqués par les accidents impliquant une trottinette sont nombreux et peuvent être graves, voire mortels. Gilles Bagou, urgentiste et auteur d'une étude sur les traumatisés à trottinette dans l'agglomération lyonnaise, sur l'année 2019, en témoigne. « L'année où les trottinettes ont été proposées en libre-service a marqué une évolution nette : le nombre de traumatisés a été multiplié par 6,7 », explique le médecin. « Toutes les lésions sont représentées, avec une prédominance des lésions qui touchent le crâne et la face », précise-t-il. Les trottinettistes sont encore plus touchés par ce type de traumatismes que les cyclistes. Rien d'étonnant : « Chuter d'une trottinette à 25 km/h sans protection donne forcément lieu à d'importantes lésions ».
Pour sensibiliser les trottinettistes, notamment les plus jeunes, le département du Nord-Pas-de-Calais a mis en place l'opération « Trotti-licence ». Son créateur, le Major Thierry Colin, du bureau prévention-partenariat du Nord-Pas-de-Calais, constate que trop d'utilisateurs de trottinette « ignorent la législation en vigueur, adoptent des comportements dangereux qui parfois peuvent avoir des conséquences tragiques ».
Pour bien se protéger, le Major Colin insiste sur la nécessité de porter un casque et des gants également, car les premiers membres à heurter le sol, en cas de chute, sont les mains. « La tête n'aime pas le béton, les mains n'aiment pas le goudron », résume-t-il.
Les traumatismes provoqués par les accidents impliquant une trottinette sont nombreux et peuvent être graves, voire mortels. Gilles Bagou, urgentiste et auteur d'une étude sur les traumatisés à trottinette dans l'agglomération lyonnaise, sur l'année 2019, en témoigne. « L'année où les trottinettes ont été proposées en libre-service a marqué une évolution nette : le nombre de traumatisés a été multiplié par 6,7 », explique le médecin. « Toutes les lésions sont représentées, avec une prédominance des lésions qui touchent le crâne et la face », précise-t-il. Les trottinettistes sont encore plus touchés par ce type de traumatismes que les cyclistes. Rien d'étonnant : « Chuter d'une trottinette à 25 km/h sans protection donne forcément lieu à d'importantes lésions ».
Pour sensibiliser les trottinettistes, notamment les plus jeunes, le département du Nord-Pas-de-Calais a mis en place l'opération « Trotti-licence ». Son créateur, le Major Thierry Colin, du bureau prévention-partenariat du Nord-Pas-de-Calais, constate que trop d'utilisateurs de trottinette « ignorent la législation en vigueur, adoptent des comportements dangereux qui parfois peuvent avoir des conséquences tragiques ».
Pour bien se protéger, le Major Colin insiste sur la nécessité de porter un casque et des gants également, car les premiers membres à heurter le sol, en cas de chute, sont les mains. « La tête n'aime pas le béton, les mains n'aiment pas le goudron », résume-t-il.