A62 : rénovation du péage de St-Selve

Sur l'autoroute A62, en Gironde, la plateforme du péage de Saint-Selve est remise à neuf. Des fermetures sont parfois nécessaires dans le cadre de ce chantier.

Entre 20h et 6h, l’A62 est fermée en direction de Bordeaux, entre Langon N°3 et La Brède N°1.1.Vous devez, donc, obligatoirement sortir à Langon, puis emprunter le réseau secondaire pour retrouver l’A62 à La Brède.

Dans le même temps, vous ne pouvez ni rejoindre ni quitter l’A62, en direction de Toulouse, au niveau de Podensac N°2. Vous pouvez sortir avant, à la Brède N°1.1, puis suivre le réseau secondaire pour rejoindre Podensac.

L'opération est peu commune mais devenait nécessaire. Une grande partie de la plateforme du péage de Saint-Selve, sur l'A62 au sud de Bordeaux, va connaitre un lifiting. Après de nombreuses inspections de la chaussée menées au milieu des années 2010, il a été déterminé que les dalles de bétons de la plateforme du péage devaient être remplacées. Cette opération garantira le confort de conduite, mais aussi la sécurité des usagers de cette section très empruntée matin et soir par les travailleurs de l'agglomération bordelaise.

Pour assurer le bon déroulement des travaux, des voies du péage sont neutralisées et l'autoroute est fermée durant certaines nuits en novembre. Des fermetures nécessaires selon Xavier Rivière de VINCI Autoroutes : « La priorité, c'est toujours maintenir deux voies de circulation au niveau du péage. Durant certaines phases, on vient travailler sur ces deux voies. »
C'est pour cela que l'autoroute est fermée plusieurs nuits entre Langon (N°3) et La Brède (N°1.1). Le matin à la réouverture de l'autoroute les automobilistes rencontrent des voies soit rainurées, soit remises à neuf.

La technique est la suivante : les dalles de béton vont être cassées pour certaines. Les débris et gravats vont être laissés sur place pour servir de « fondation » à la nouvelle couche d'enrobé qui viendra être appliquée.

Pourquoi avoir choisi de mettre du béton ? La réponse nous est apportée par Xavier Rivière de VINCI Autoroutes : « Dans les années 70, lors du premier choc pétrolier, le choix du béton était évident. Il y a énormément de qualité, par contre c'est beaucoup plus rigide. Quand ça se dégrade, ça se casse et ça peut être problématique en terme de confort. »