Agustín Galiana, le soleil dans la voix
date 21/05/2024 - 08:33 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Arrivé en France il y a une dizaine d'années, Agustín Galiana mène une carrière d'acteur, comme par exemple dans les séries, ‘‘Clem’’ ou ‘‘Ici tout commence’’. Mais aussi une carrière de chanteur, avec un 6e album tout juste publié sur le thème de l'amour.
© C. Puech
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Agustín Galiana, le soleil dans la voix
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‘‘Enamorado’’, ça veut dire ‘‘amoureux’’ en français. C'est le thème principal du nouvel album d'Agustín Galiana : « J'avais très envie de chanter l'amour heureux. Je trouve qu'il y a beaucoup d'auteurs et de chanteurs qui chantent le chagrin d'amour et j'avais envie d'équilibrer les choses. Le plus intéressant dans cet album ‘‘Enamorado’’, c'est le contraste entre cette sonorité, ce rythme latin-espagnol qui rappelle la joie de vivre, les vacances, le soleil, qui tout de suite donne envie de danser, et la profondeur des paroles. Ce contraste, c'est la force de cet album. »
Il poursuit : « C'est pour ça qu'on a mis du temps pour faire ce disque, parce qu'on voulait vraiment faire un album qui me ressemble, qui parle de moi. Il ne faut pas oublier que quand je joue comme comédien, je joue toujours caché derrière un rôle. Mais quand je chante, il n'y a pas de personnage. C'est moi, c'est moi à nu, c'est moi avec mes émotions, c'est moi avec les histoires que j'ai racontées aux auteurs. J'ai d'ailleurs participé à la coécriture de cinq titres. Avec la musique, je me dévoile. Ce n'est pas pareil que quand je joue. »
Agustín a fait du théâtre aussi, que ce soit en Espagne ou en France : « J'ai d'autres projets que je suis en train de cuisiner. Je prends mon temps pour faire les bons choix. Je suis jeune encore, j'ai envie de travailler, de voir les gens, de les faire rêver. Et si je peux ouvrir le débat et aider les gens, tant mieux. »
C'est une tradition, on parle voiture aussi avec nos invités : « Je conduis depuis mes 18 ans. J'ai réussi à avoir mon permis en un mois. La première voiture que j'ai conduite, c'était un ‘‘escarabajo’’, une Coccinelle. J'ai aussi une moto, donc je suis très prudent, très attentif. Mais il faut dire que la route, la voiture, ça me fait un peu peur. J'ai eu une mauvaise expérience une fois : au Maroc avec des amis, on était 8, répartis dans deux voitures. Et une des personnes qui conduisait s'est rendue malade. Et du coup, j'ai dû prendre sa place derrière le volant : voyage de nuit, sous la pluie, on ne voyait rien du tout… tout ça pendant deux heures. Quand on est arrivé dans l'appartement qu'on avait loué à Fès, à chaque fois que je fermais les yeux, je voyais la route… Je ne pouvais pas m'endormir, trop stressé par ce que j'avais vécu… Après, si ma maman a besoin d'aller quelque part, moi, je l'emmène avec la voiture, il n'y a pas de problème, mais cet épisode marocain m'a marqué à vie. »
Il poursuit : « C'est pour ça qu'on a mis du temps pour faire ce disque, parce qu'on voulait vraiment faire un album qui me ressemble, qui parle de moi. Il ne faut pas oublier que quand je joue comme comédien, je joue toujours caché derrière un rôle. Mais quand je chante, il n'y a pas de personnage. C'est moi, c'est moi à nu, c'est moi avec mes émotions, c'est moi avec les histoires que j'ai racontées aux auteurs. J'ai d'ailleurs participé à la coécriture de cinq titres. Avec la musique, je me dévoile. Ce n'est pas pareil que quand je joue. »
Agustín a fait du théâtre aussi, que ce soit en Espagne ou en France : « J'ai d'autres projets que je suis en train de cuisiner. Je prends mon temps pour faire les bons choix. Je suis jeune encore, j'ai envie de travailler, de voir les gens, de les faire rêver. Et si je peux ouvrir le débat et aider les gens, tant mieux. »
C'est une tradition, on parle voiture aussi avec nos invités : « Je conduis depuis mes 18 ans. J'ai réussi à avoir mon permis en un mois. La première voiture que j'ai conduite, c'était un ‘‘escarabajo’’, une Coccinelle. J'ai aussi une moto, donc je suis très prudent, très attentif. Mais il faut dire que la route, la voiture, ça me fait un peu peur. J'ai eu une mauvaise expérience une fois : au Maroc avec des amis, on était 8, répartis dans deux voitures. Et une des personnes qui conduisait s'est rendue malade. Et du coup, j'ai dû prendre sa place derrière le volant : voyage de nuit, sous la pluie, on ne voyait rien du tout… tout ça pendant deux heures. Quand on est arrivé dans l'appartement qu'on avait loué à Fès, à chaque fois que je fermais les yeux, je voyais la route… Je ne pouvais pas m'endormir, trop stressé par ce que j'avais vécu… Après, si ma maman a besoin d'aller quelque part, moi, je l'emmène avec la voiture, il n'y a pas de problème, mais cet épisode marocain m'a marqué à vie. »
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