Airbags défectueux : 236 000 Citroën C3 et DS3 immobilisées en france
date 18/02/2025 - 16:49 | micro_reportage La rédaction avec AFP
Face au risque d’explosion des airbags Takata, la marque aux chevrons a décidé d’immobiliser près de 240 000 C3 et DS3 dans le nord de la France. Cette décision fait suite à de nouveaux tests révélant une dégradation inquiétante du nitrate d’ammonium, l’agent gonflant des coussins de sécurité. Déjà appliquée en Outre-mer et dans le sud du pays, cette mesure s’étend désormais à une nouvelle région, entraînant une vaste campagne de rappels.
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Citroën vient d'annoncer l’immobilisation de 236 000 véhicules en France en raison du risque posé par les airbags défectueux de Takata. Ce rappel concerne les Citroën C3 et DS3 immatriculées entre 2008 et 2013 et situées au nord d’une ligne Lyon-Clermont-Ferrand. « Nous avons détecté une dégradation des propriétés du nitrate d’ammonium sur un véhicule testé en Loire-Atlantique », a expliqué un porte-parole de Stellantis, maison-mère de Citroën et DS.
Cette décision marque une nouvelle phase dans la gestion de ce scandale qui touche de nombreux constructeurs automobiles, dont Volkswagen, Nissan, BMW et Toyota. Les airbags Takata, susceptibles d’exploser avec une force excessive, ont déjà causé plusieurs décès en France, notamment en Outre-mer, où la chaleur et l’humidité accélèrent leur dégradation. Le ministère des Transports a rappelé lundi qu’il avait demandé dès décembre 2024 une immobilisation élargie, estimant que la « durée de vie sûre » des airbags concernés était dépassée.
Depuis janvier, Stellantis avait déjà invité les propriétaires à se rendre en concession sans pour autant immobiliser les véhicules. Mais avec ces nouveaux éléments, l’entreprise a choisi d’étendre la mesure « par précaution ». Contrairement aux précédentes campagnes de rappel, Stellantis affirme avoir désormais suffisamment de stocks pour remplacer immédiatement les airbags. « Les concessionnaires peuvent effectuer la réparation sans délai », assure le groupe.
Une logistique renforcée a également été mise en place pour gérer l’afflux de clients. D'autant qu'au-delà des Citroën C3 Phase 2 et DS3, d'autres modèles de la marque aux chevrons sont également concernés : C4, DS4, DS5 et C Zéro, produits entre 2008 et 2019. Huit usines du groupe en France, dont celles de Rennes, Poissy et Sochaux, ont été mobilisées pour accueillir les propriétaires. Toutefois, tous les concernés ne se sont pas encore manifestés : sur 73 800 personnes contactées en janvier dans le nord de la France, seules 17 600 voitures ont été réparées.
Le ministère des Transports multiplie les efforts pour informer les automobilistes : affichages en stations-service en Outre-mer, rappels lors des contrôles techniques, et campagnes ciblées en Europe. D’autres vagues de rappel sont prévues pour les modèles vendus entre 2014 et 2019, mais sans immobilisation cette fois.
Enfin, des plaintes ont été déposées contre Stellantis pour ‘‘mise en danger de la vie d’autrui’’ et ‘‘pratiques commerciales trompeuses’’, certains propriétaires estimant que l’entreprise aurait dû agir plus tôt. Une affaire qui risque encore d’ébranler le constructeur et de prolonger un scandale qui dure depuis des années.
Vous pouvez vérifier si votre véhicule est concerné par le rappel du constructeur sur le site officiel de Citroën.
Cette décision marque une nouvelle phase dans la gestion de ce scandale qui touche de nombreux constructeurs automobiles, dont Volkswagen, Nissan, BMW et Toyota. Les airbags Takata, susceptibles d’exploser avec une force excessive, ont déjà causé plusieurs décès en France, notamment en Outre-mer, où la chaleur et l’humidité accélèrent leur dégradation. Le ministère des Transports a rappelé lundi qu’il avait demandé dès décembre 2024 une immobilisation élargie, estimant que la « durée de vie sûre » des airbags concernés était dépassée.
Depuis janvier, Stellantis avait déjà invité les propriétaires à se rendre en concession sans pour autant immobiliser les véhicules. Mais avec ces nouveaux éléments, l’entreprise a choisi d’étendre la mesure « par précaution ». Contrairement aux précédentes campagnes de rappel, Stellantis affirme avoir désormais suffisamment de stocks pour remplacer immédiatement les airbags. « Les concessionnaires peuvent effectuer la réparation sans délai », assure le groupe.
Une logistique renforcée a également été mise en place pour gérer l’afflux de clients. D'autant qu'au-delà des Citroën C3 Phase 2 et DS3, d'autres modèles de la marque aux chevrons sont également concernés : C4, DS4, DS5 et C Zéro, produits entre 2008 et 2019. Huit usines du groupe en France, dont celles de Rennes, Poissy et Sochaux, ont été mobilisées pour accueillir les propriétaires. Toutefois, tous les concernés ne se sont pas encore manifestés : sur 73 800 personnes contactées en janvier dans le nord de la France, seules 17 600 voitures ont été réparées.
Le ministère des Transports multiplie les efforts pour informer les automobilistes : affichages en stations-service en Outre-mer, rappels lors des contrôles techniques, et campagnes ciblées en Europe. D’autres vagues de rappel sont prévues pour les modèles vendus entre 2014 et 2019, mais sans immobilisation cette fois.
Enfin, des plaintes ont été déposées contre Stellantis pour ‘‘mise en danger de la vie d’autrui’’ et ‘‘pratiques commerciales trompeuses’’, certains propriétaires estimant que l’entreprise aurait dû agir plus tôt. Une affaire qui risque encore d’ébranler le constructeur et de prolonger un scandale qui dure depuis des années.
Vous pouvez vérifier si votre véhicule est concerné par le rappel du constructeur sur le site officiel de Citroën.