Autosolisme en France : légère baisse du nombre de conducteur seul en voiture
date 19/09/2023 - 07:14 | micro_reportage La rédaction
La dernière enquête de VINCI Autoroutes montre une légère diminution du taux d'autosolisme en France, passant de 84,7% en 2022 à 83,3% en 2023. Malgré cette baisse, la France est encore loin des objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone pour 2030.

Interview : les résultats de l'enquête présentés par Amélia Rung de VINCI Autoroutes
Amélia Rung de VINCI Autoroutes
Amélia Rung de VINCI Autoroutes
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Interrogée par Benjamin Sirvent
Le taux d'autosolisme en France connaît une légère régression, selon la 4e édition du Baromètre de l'autosolisme par VINCI Autoroutes. Mesurée sur dix métropoles françaises, cette diminution de 1,7% par rapport à l'année précédente n'est toutefois pas suffisante pour atteindre les objectifs environnementaux fixés pour 2030.
L'étude, menée du 31 mai au 18 juin 2023, a permis d'observer plus de 500 000 véhicules. Le pic d'autosolisme est atteint à 8h du matin avec 87% de conducteurs seuls. Le taux descend à 78% à 10h, et le vendredi semble être le jour où le covoiturage est le plus pratiqué, avec 18% des voitures transportant plus d'une personne.
Des disparités géographiques marquées se dessinent également. Le taux d'autosolisme est en forte baisse au sud de Lyon (-11,1%) et en Île-de-France (-8,2%), alors qu'il augmente à Toulouse Nord (+4,1%). Quatre sites de la Métropole Aix-Marseille-Provence ont été ajoutés à cette édition, affichant un taux élevé d'autosolisme de 95,6%.
Pour atteindre l'objectif de 1,75 personne par véhicule en 2030, il faudrait doubler le nombre de covoitureurs. Une enquête de satisfaction montre que 47% des répondants sont intéressés par le covoiturage, mais 88% d'entre eux ne connaissent pas le Plan National du Covoiturage Quotidien. Les motivations pour le covoiturage sont principalement économiques, surtout en période d'inflation.
Selon cette enquête, un changement de comportement pourrait être encouragé par des mesures et une offre de services adaptées :
- 23% estiment qu’ils pourraient changer d’avis grâce à des équipements dédiés au covoiturage (parkings de covoiturage, voies réservées) ;
- 40% considèrent que la mise en place de services de mise en relation pourrait influencer leur choix ;
- 31% sauteraient le pas avec une politique d’incitation avec rémunération.
L'étude, menée du 31 mai au 18 juin 2023, a permis d'observer plus de 500 000 véhicules. Le pic d'autosolisme est atteint à 8h du matin avec 87% de conducteurs seuls. Le taux descend à 78% à 10h, et le vendredi semble être le jour où le covoiturage est le plus pratiqué, avec 18% des voitures transportant plus d'une personne.
Des disparités géographiques marquées se dessinent également. Le taux d'autosolisme est en forte baisse au sud de Lyon (-11,1%) et en Île-de-France (-8,2%), alors qu'il augmente à Toulouse Nord (+4,1%). Quatre sites de la Métropole Aix-Marseille-Provence ont été ajoutés à cette édition, affichant un taux élevé d'autosolisme de 95,6%.
Pour atteindre l'objectif de 1,75 personne par véhicule en 2030, il faudrait doubler le nombre de covoitureurs. Une enquête de satisfaction montre que 47% des répondants sont intéressés par le covoiturage, mais 88% d'entre eux ne connaissent pas le Plan National du Covoiturage Quotidien. Les motivations pour le covoiturage sont principalement économiques, surtout en période d'inflation.
Selon cette enquête, un changement de comportement pourrait être encouragé par des mesures et une offre de services adaptées :
- 23% estiment qu’ils pourraient changer d’avis grâce à des équipements dédiés au covoiturage (parkings de covoiturage, voies réservées) ;
- 40% considèrent que la mise en place de services de mise en relation pourrait influencer leur choix ;
- 31% sauteraient le pas avec une politique d’incitation avec rémunération.
