Julien Billon affirme que le bilan de mai est « moins bon que celui qu'on attendait ». Et les raisons pour comprendre cette situation sont multiples :
- La première est le phénomène ''d'attentisme« des clients dû à un contexte français et européen incertain. En effet, les véhicules thermiques neufs devraient être interdits à la vente d'ici à 2035. Beaucoup restent donc prudents et préfèrent attendre les nouvelles réglementations et les résultats des élections européennes avant de s'engager.<br> </li><li>La deuxième est la décarbonation. Pour les flottes de sociétés, ces circonstances ne sont pas idéales. En effet, une proposition de loi est à l'étude en France pour les contraindre à investir dans des véhicules à faibles émissions.<br> </li><li>À moindre mesure, la »surimmatriculation" en mars-avril liée au dispositif de leasing électrique proposé par l'Etat aux ménages modestes pourrait en faire partie, selon Julien Billon.
Malgré des résultats peu satisfaisants pour certains constructeurs (-10% pour Stellantis en un an et -4,7% pour Renault), d'autres, comme Volkswagen et Toyota tirent leur épingle du jeu en gagnant respectivement 15,4% et 32,7% d'immatriculations en mai sur un an.
Mais ce sont les véhicules utilitaires légers neufs qui rencontrent le plus de succès avec 2,3% de progression sur le mois de mai (31.000 immatriculations).