Baromètre AXA Prévention : 20 ans de comportement au volant
date 16/10/2024 - 05:19 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Moins pressé et moins alcoolisé, mais désormais complètement accro à son smartphone… Voilà le portrait du conducteur d'aujourd'hui, d'après le bilan du dernier baromètre AXA Prévention du comportement des Français au volant. 20 ans que l'association scrute nos bonnes et mauvaises habitudes sur la route.
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Baromètre AXA Prévention : 20 ans de comportement au volant
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Il y a 20 ans, en 2004, 5800 personnes perdaient la vie sur nos routes. Elles sont 3200, en 2024. 3200 morts, c'est encore beaucoup trop. Néanmoins, notre comportement sur la route a beaucoup évolué en 2 décennies, avec surtout l'apparition d'un outil qui a tout changé, déplore Éric Lemaire, Président d'AXA Prévention : « Le drame absolu aujourd'hui, c'est le téléphone. Il y a 20 ans, entre 18 et 22% des Français avouaient passer un petit coup de fil de temps en temps. Aujourd'hui, 80% des Français utilisent leur smartphone pour téléphoner, mais aussi se laisser guider par le GPS, jouer, regarder la série de la veille, le match de foot… »
Au rayon des améliorations, la diminution des grands excès de vitesse : « Il y a 20 ans, beaucoup de gens avouaient très facilement rouler à 170 km/h sur autoroute. Plus aujourd'hui. Même chose pour la grande alcoolémie : prendre le volant après avoir bu 5 verres ne concerne ‘‘plus’’ que 8% des Français, ce qui veut dire que les messages sont entendus. Cette prise de conscience sur ces sujets nous donne l'espoir d'un même résultat sur les smartphones. »
Peut-on espérer abaisser encore ce seuil de 3200 morts aujourd'hui sur nos routes ? Pour Florence Guillaume, Déléguée interministérielle à la sécurité routière, c'est possible : « Aujourd'hui, on a encore un accident mortel sur 4 avec de l'alcool, 1 sur 5 avec des stupéfiants. Et la vitesse reste le premier facteur d'accident. Beaucoup de mesures fortes ont été prises, il faut les appliquer et davantage sensibiliser sur les comportements, notamment le téléphone. Rappelons que le risque d'avoir un accident mortel est multiplié par 3 quand on téléphone, et par 23 quand on rédige un SMS. »
Au rayon des améliorations, la diminution des grands excès de vitesse : « Il y a 20 ans, beaucoup de gens avouaient très facilement rouler à 170 km/h sur autoroute. Plus aujourd'hui. Même chose pour la grande alcoolémie : prendre le volant après avoir bu 5 verres ne concerne ‘‘plus’’ que 8% des Français, ce qui veut dire que les messages sont entendus. Cette prise de conscience sur ces sujets nous donne l'espoir d'un même résultat sur les smartphones. »
Peut-on espérer abaisser encore ce seuil de 3200 morts aujourd'hui sur nos routes ? Pour Florence Guillaume, Déléguée interministérielle à la sécurité routière, c'est possible : « Aujourd'hui, on a encore un accident mortel sur 4 avec de l'alcool, 1 sur 5 avec des stupéfiants. Et la vitesse reste le premier facteur d'accident. Beaucoup de mesures fortes ont été prises, il faut les appliquer et davantage sensibiliser sur les comportements, notamment le téléphone. Rappelons que le risque d'avoir un accident mortel est multiplié par 3 quand on téléphone, et par 23 quand on rédige un SMS. »
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