Bois, bambou et bicyclette, nouveau trio de l'éco-mobilité

Laisser la voiture au garage et privilégier les trajets à vélo pour vos déplacements du quotidien, c’est bien. Mais il est désormais possible d’aller encore plus loin : en choisissant une bicyclette à faible empreinte carbone. Il y a quelques jours, à l’occasion du Festival Vélo in Paris, de nouveaux engins ont été présentés. Il s’agit de vélos éco-conçus et fabriqués en France, dans les Alpes, à partir de matières végétales. Félix Hébert, patron et fondateur de Cyclik, explique que la philosophie de sa marque est d’allier environnement et confort : « On utilise de la fibre de bambou pour tout ce qui est tubulaire et on utilise le lin pour fabriquer tout ce qui est éléments de liaison. » Selon l’entrepreneur, l’utilisation de ces matériaux permet de « diminuer de 36 fois l’émission de CO2 par rapport à la fabrication d’un cadre en carbone. L’autre avantage de cette matière végétale, c’est que  »ça filtre les vibrations cinq fois plus" qu’un vélo traditionnel, ce qui en fait un vélo particulièrement confortable.
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Ces vélos en matières végétales sont écoresponsables, recyclables, confortables, mais également performants. C’était d’ailleurs l’objectif et le point de départ d’Arnaud Pornin. Le fondateur de WoodAlps, une marque de vélos en bois, fabriqués à Evian, explique mettre au point des bicyclettes qui conjuguent originalité et performance, depuis une dizaine d’années. Ingénieur de formation, mais également passionné de vélo de route et de VTT, il a choisi le frêne comme matière première.

Un bois dur et local, qui lui a permis de faire un passage de câbles intégrés, pour aboutir à un cadre qui pèse deux kilos, c’est-à-dire à peine plus lourd qu’un cadre en carbone. Une différence de poids infime, largement « compensée par le plaisir » de pédaler sur un vélo design et confortable.
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