Contrôle technique moto : la FFMC défend son boycott devant le ministère ce vendredi
date 29/11/2024 - 09:12 | micro_reportage La rédaction
Sept mois après l’entrée en vigueur du contrôle technique obligatoire pour les motos, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) persiste dans son opposition. Alors que 80 % des motards boycottent encore cette mesure, la FFMC rencontre ce vendredi le ministère des Transports. Selon l’association, relayée dans son communiqué, le contrôle technique est une « mesure inefficace » et inadaptée aux réalités des usagers.
Image d'illustration
Depuis le 15 avril 2024, le contrôle technique des deux-roues est obligatoire en France, une mesure introduite pour se conformer à une directive européenne. Pourtant, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) refuse de capituler. Dans un communiqué de presse publié le 28 novembre, l’organisation maintient son appel au boycott, affirmant que moins de 500 000 motos ont passé le contrôle en 2024, alors que 2,3 millions de véhicules étaient concernés cette année. Ce chiffre représente seulement 20 % de la participation attendue.
Pour la FFMC, cette mobilisation démontre l’opposition massive des motards à une mesure jugée coûteuse et inefficace. « Ce contrôle technique ne répond ni aux attentes des usagers ni aux véritables enjeux de sécurité routière », affirme le communiqué. L’association rappelle également que seulement 0,3 % des accidents de deux-roues sont liés à une défaillance technique, contre 30 % dus à l’état des routes.
Le calendrier progressif d’application explique en partie la lente montée en régime du dispositif. Les véhicules immatriculés avant 2017 devaient être contrôlés en 2024, tandis que les motos plus récentes le seront en 2025 ou après, selon leur date de mise en circulation. Mais la FFMC dénonce avant tout l’impact financier pour les usagers. Avec un coût estimé entre 50 et 100 euros par contrôle, et des amendes de 135 euros en cas de non-conformité, beaucoup de motards perçoivent cette obligation comme une « pompe à fric ».
Les centres de contrôle technique sont également sous pression. Selon le communiqué de la FFMC, ces structures, qui ont dû investir dans des équipements spécifiques et former leurs agents, peinent à rentabiliser ces dépenses face à la faible participation. Les nouvelles normes prévues pour 2025, imposant des exigences encore plus strictes, risquent de renforcer cette situation.
Ce vendredi, des représentants de la FFMC rencontreront le ministère des Transports pour défendre leurs arguments et proposer des alternatives. L’association continue de prôner une meilleure gestion des infrastructures routières pour améliorer la sécurité des motards, plutôt que de multiplier les obligations coûteuses pour les usagers.
Dans l’attente d’un éventuel compromis, la FFMC maintient son mot d’ordre : « Le boycott est notre réponse pour obtenir des solutions adaptées », peut-on lire dans le communiqué.
Pour la FFMC, cette mobilisation démontre l’opposition massive des motards à une mesure jugée coûteuse et inefficace. « Ce contrôle technique ne répond ni aux attentes des usagers ni aux véritables enjeux de sécurité routière », affirme le communiqué. L’association rappelle également que seulement 0,3 % des accidents de deux-roues sont liés à une défaillance technique, contre 30 % dus à l’état des routes.
Le calendrier progressif d’application explique en partie la lente montée en régime du dispositif. Les véhicules immatriculés avant 2017 devaient être contrôlés en 2024, tandis que les motos plus récentes le seront en 2025 ou après, selon leur date de mise en circulation. Mais la FFMC dénonce avant tout l’impact financier pour les usagers. Avec un coût estimé entre 50 et 100 euros par contrôle, et des amendes de 135 euros en cas de non-conformité, beaucoup de motards perçoivent cette obligation comme une « pompe à fric ».
Les centres de contrôle technique sont également sous pression. Selon le communiqué de la FFMC, ces structures, qui ont dû investir dans des équipements spécifiques et former leurs agents, peinent à rentabiliser ces dépenses face à la faible participation. Les nouvelles normes prévues pour 2025, imposant des exigences encore plus strictes, risquent de renforcer cette situation.
Ce vendredi, des représentants de la FFMC rencontreront le ministère des Transports pour défendre leurs arguments et proposer des alternatives. L’association continue de prôner une meilleure gestion des infrastructures routières pour améliorer la sécurité des motards, plutôt que de multiplier les obligations coûteuses pour les usagers.
Dans l’attente d’un éventuel compromis, la FFMC maintient son mot d’ordre : « Le boycott est notre réponse pour obtenir des solutions adaptées », peut-on lire dans le communiqué.