Daniel Auteuil
date 20/12/2018 - 02:16 | micro_reportage La rédaction
Le comédien est à l’affiche de « Rémi sans famille » d’Antoine Blossier. C’est un des coups de cœur ce mois-ci du magazine Première. Il y incarne Maître Vitalis, qui prend sous son aile le jeune orphelin. Francine Thomas l'a rencontré...

© Julien Panié
« C’est une histoire qui parle de notre besoin d’être aimé »
Première partie
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Le roman d’Hector Malot (1830-1907) dont est tiré le film a déjà été adapté à de multiples reprises, au cinéma ou en dessin animé. Dans cette nouvelle version, l’émotion est toujours aussi forte. « C’est une histoire qui parle et qui parlera toute l'éternité de nous, de notre besoin d’être aimé, (…) de notre revendication à avoir une vie meilleure » estime Daniel Auteuil, impeccable dans son rôle du mystérieux Vitalis.
Le film tourné notamment dans le Massif-Central a permis au comédien de découvrir cette région. « On a parcouru la France entière en voiture, (…) et l’Aubrac c’est pour moi un continent nouveau ».
Le film tourné notamment dans le Massif-Central a permis au comédien de découvrir cette région. « On a parcouru la France entière en voiture, (…) et l’Aubrac c’est pour moi un continent nouveau ».
« Un accident de la route laisse des séquelles à vie ».
Deuxième partie
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En 1968, Daniel Auteuil a eu un grave accident de voiture dont il subit encore les conséquences physiques et psychologiques. Il reste inquiet dans l’habitacle d’un véhicule. « Le moindre coup de frein me projette dans un accident terrible » confie-t-il. Et il en garde une certaine méfiance vis-à-vis des vitesses excessives. « Il y a quelque chose sur l’autoroute ou sur le périph qui va trop vite pour l’homme que je suis devenu ».
« Le doute est ce qui vous permet de durer le plus longtemps possible »
Troisième partie
Troisième partie
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Dans l’histoire imaginée en 1878 par Hector Malot, Maître Vitalis adopte Rémi, jeune orphelin, et lui apprend à lire et écrire. Il lui enseigne également le chant, discipline pour laquelle il se révèle avoir un don singulier.
Daniel Auteuil a lui aussi su très tôt qu’il voulait être comédien. « Ce que j’avais en moi, c’était du désir, quelque chose qui brûlait, et j’ai cru longtemps que la frustration de ne pas jouer était une forme de talent ». Les années et les rôles passant, malgré ses deux césars et son prix d’interprétation à Cannes, le comédien remet toujours ses qualités en cause. « Le doute dans les métiers artistiques (…) ça vous permet de vous améliorer, de changer » estime-t-il.
Daniel Auteuil a lui aussi su très tôt qu’il voulait être comédien. « Ce que j’avais en moi, c’était du désir, quelque chose qui brûlait, et j’ai cru longtemps que la frustration de ne pas jouer était une forme de talent ». Les années et les rôles passant, malgré ses deux césars et son prix d’interprétation à Cannes, le comédien remet toujours ses qualités en cause. « Le doute dans les métiers artistiques (…) ça vous permet de vous améliorer, de changer » estime-t-il.