Démarchage téléphonique : vers la fin des appels non sollicités ?
date 17/01/2025 - 08:23 | micro_reportage Charles Daudon
Face aux appels intempestifs, une nouvelle proposition de loi pourrait tout changer. Adoptée à l'unanimité par les sénateurs, elle vise à instaurer un consentement préalable pour tout démarchage téléphonique. Selon une enquête, 97% des Français trouvent le démarchage agaçant et 75% très agaçant. Découvrez comment cette mesure pourrait mettre fin aux sollicitations non désirées.
Démarchage téléphonique : vers la …
Démarchage téléphonique : vers la fin des appels non sollicités ?
play
0:00
0:00
volume-high
« Lors de son examen par les sénateurs en novembre dernier, le texte a été voté à l'unanimité, 340 voix pour, 0 contre. C'est un carton plein », souligne Cyril Brosset, journaliste au magazine Que Choisir. Depuis plus de 15 ans, l'association de consommateurs lutte, avec d'autres, pour mettre fin aux appels intempestifs. Cependant, le dispositif BlocTel, mis en place en 2016, n'a pas réglé le problème. Cette proposition de loi pourrait tout changer !
« Elle vise à instaurer ce qu'on appelle l'opt-in, comme pour un SMS ou un e-mail, c'est-à-dire obtenir le consentement du destinataire de l'appel. Pour être démarché au téléphone, il faudrait avoir donné au préalable son accord explicite. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, alors que c'est une vraie attente des Français. Pour 97 % de nos lecteurs interrogés, le démarchage téléphonique est quelque chose d'agaçant. » Mais pour entrer en vigueur, la proposition de loi doit désormais être adoptée par les députés à l'Assemblée nationale. Pour l'heure, aucune date d'examen n'a été fixée. Cyril Brosset se montre confiant.
« Ce texte devrait faire consensus parmi les élus. En attendant, le dispositif Bloctel, une liste d'opposition sur laquelle on inscrit son numéro, reste une solution permettant de limiter le démarchage téléphonique. En principe, les sociétés sont obligées de s'y référer avant de vous téléphoner, mais dans les faits, beaucoup reçoivent encore des appels. Il est vrai que des mesures ont été prises ces dernières années, comme la réduction des horaires de démarchage. Cela limite le problème, mais ne le résout pas. »
« Elle vise à instaurer ce qu'on appelle l'opt-in, comme pour un SMS ou un e-mail, c'est-à-dire obtenir le consentement du destinataire de l'appel. Pour être démarché au téléphone, il faudrait avoir donné au préalable son accord explicite. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, alors que c'est une vraie attente des Français. Pour 97 % de nos lecteurs interrogés, le démarchage téléphonique est quelque chose d'agaçant. » Mais pour entrer en vigueur, la proposition de loi doit désormais être adoptée par les députés à l'Assemblée nationale. Pour l'heure, aucune date d'examen n'a été fixée. Cyril Brosset se montre confiant.
« Ce texte devrait faire consensus parmi les élus. En attendant, le dispositif Bloctel, une liste d'opposition sur laquelle on inscrit son numéro, reste une solution permettant de limiter le démarchage téléphonique. En principe, les sociétés sont obligées de s'y référer avant de vous téléphoner, mais dans les faits, beaucoup reçoivent encore des appels. Il est vrai que des mesures ont été prises ces dernières années, comme la réduction des horaires de démarchage. Cela limite le problème, mais ne le résout pas. »
A voir aussi