Des zones un peu moins blanches
date 20/03/2022 - 19:53 | micro_reportage Charles Daudon
Dans le cadre d'un accord baptisé New Deal Mobile conclu en 2018, l'Etat a renoncé aux recettes engrangées grâce à l'attribution des fréquences en échange d'un déploiement par les opérateurs d'antennes dans les zones blanches. Objectif : pouvoir téléphoner de n'importe où en France...
Des zones un peu moins blanches
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« Dans le cadre de cet accord, plus de 1000 nouvelles zones sont désormais couvertes par un réseau de téléphonie mobile, les résultats sont intéressants » affirme Cyril Brosset, journaliste au magazine Que Choisir.
Dans son numéro du mois de mars, l'association de consommateurs s'est penchée sur les zones blanches, terme désignant une zone ne possédant pas de réseau mobile et d'Internet mobile. La plupart du temps, ce sont des zones très peu peuplées : « Les opérateurs ont déployé beaucoup d'antennes sur le territoire en se concentrant sur les zones les plus peuplées, où il y avait vraiment de la demande. Depuis 2018, l'Etat a proposé un deal pour obliger les opérateurs à déployer des antennes dans des zones blanches. »
Dans le cadre de cet accord, une procédure supervisée par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), a été instaurée : « Tout part du terrain, c'est ça l'originalité. Il y a des équipes qui déterminent les zones à couvrir. Ensuite, ça remonte aux opérateurs puis au ministère de l'économie qui publie des arrêtés. Un opérateur est chargé de construire l'antenne, demande les autorisations auprès des mairies. Dans les 24 mois suivant l'arrêté, le pylône doit être construit et l'antenne activée. »
« Comme ça part du terrain, il y a assez peu d'oppositions mais ça peut arriver, soit pour des questions de risques liés aux ondes, soit pour une raison esthétique. Parfois les opérateurs ne font pas d'effort, ils trouvent un endroit où implanter l'antenne à moindre coût. Dès qu'on leur demande de la rendre un peu moins visible ou de l'excentrer, ils tiquent un peu car ça leur coûtera plus cher » ajoute Cyril Brosset pour qui les choses progressent mais du chemin reste à parcourir.
Dans son numéro du mois de mars, l'association de consommateurs s'est penchée sur les zones blanches, terme désignant une zone ne possédant pas de réseau mobile et d'Internet mobile. La plupart du temps, ce sont des zones très peu peuplées : « Les opérateurs ont déployé beaucoup d'antennes sur le territoire en se concentrant sur les zones les plus peuplées, où il y avait vraiment de la demande. Depuis 2018, l'Etat a proposé un deal pour obliger les opérateurs à déployer des antennes dans des zones blanches. »
Dans le cadre de cet accord, une procédure supervisée par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), a été instaurée : « Tout part du terrain, c'est ça l'originalité. Il y a des équipes qui déterminent les zones à couvrir. Ensuite, ça remonte aux opérateurs puis au ministère de l'économie qui publie des arrêtés. Un opérateur est chargé de construire l'antenne, demande les autorisations auprès des mairies. Dans les 24 mois suivant l'arrêté, le pylône doit être construit et l'antenne activée. »
« Comme ça part du terrain, il y a assez peu d'oppositions mais ça peut arriver, soit pour des questions de risques liés aux ondes, soit pour une raison esthétique. Parfois les opérateurs ne font pas d'effort, ils trouvent un endroit où implanter l'antenne à moindre coût. Dès qu'on leur demande de la rendre un peu moins visible ou de l'excentrer, ils tiquent un peu car ça leur coûtera plus cher » ajoute Cyril Brosset pour qui les choses progressent mais du chemin reste à parcourir.
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