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Huile d’olive vierge extra : seules 5 bouteilles tiennent leurs promesses

Dans son numéro d’été, le magazine Que Choisir a testé 20 huiles d’olive vendues en grande surface. Résultat : seules 5 méritent vraiment la mention ''vierge extra'', quand 13 autres sont déclassées et 2 jugées impropres à la consommation.

Dernière modification : 24/07/2025 15:51

Huile d’olive vierge extra : seules 5 bouteilles tiennent leurs promesses
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Un test révèle qu’une majorité d’huiles d’olive ne méritent pas la mention.

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Mention ‘‘vierge extra’’ ne rime pas toujours avec qualité. C’est ce que révèle le dernier test comparatif du magazine Que Choisir, qui a analysé 20 références d’huiles d’olive achetées en supermarché. Résultat : seules 5 d’entre elles respectent les critères exigeants de cette appellation. « La mention ‘‘vierge extra’’ garantit une huile sans défaut sensoriel, fraîche et bien conservée dès la récolte des olives », rappelle Elsa Casalegno, journaliste au magazine Que Choisir. Les marques Bellasan, Puget, Monini, Carapelli et Éco+ sont les seules à passer tous les tests avec succès. 13 autres huiles d'olive sont déclassées en simples huiles d’olive vierges.

« Elles comportent des défauts légers mais notables, comme un goût de terre, de moisi ou une oxydation débutante », détaille Elsa Casalegno. Deux huiles d'olive tombent carrément dans la catégorie lampante, impropre à la consommation. « Les 2 références jugées non conformes (Terra Delyssa et Cauvin) présentent à la fois des défauts organoleptiques marqués et, pour l’une d’elles, des critères chimiques hors norme. »

Derrière cette baisse de qualité, le contexte climatique pèse lourd. Les principales zones de production (Espagne, Italie, Grèce, Maroc, Tunisie) ont subi deux années consécutives de sécheresse, divisant les récoltes par deux. « Moins de volume, moins de choix, et souvent moins de qualité », résume Elsa Casalegno. Cette pénurie se répercute aussi sur les prix : certaines bouteilles atteignent désormais 15 euros, contre moins de 10 euros il y a deux ans.

Autre alerte : la présence quasi systématique de phtalates, des plastifiants perturbateurs endocriniens. Que Choisir en a détecté dans la majorité des échantillons, parfois à des concentrations préoccupantes. En revanche, les résidus de pesticides restent faibles, voire absentes sur sur les sept références bio testées. Le classement complet est à retrouver dans la dernière édition estivale du magazine Que Choisir.
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