Deux ‘‘Te Deum’’ sur un nouvel album
date 27/02/2024 - 14:20 | micro_reportage Charlotte Latour
Au XVIIIe siècle, malgré un texte en latin et une référence à Dieu, un « Te Deum » s'accompagnait souvent de feux d’artifices, de danses, d’acrobaties et autres fontaines de vin !
© Jean-Baptiste Millot
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Deux ''Te Deum'' sur un nouvel album
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C'est une musique grandiose. Le chef d'orchestre Louis-Noël Bestion de Camboulas a sorti un nouvel album avec son ensemble ‘‘Les Surprises’’. On y entend deux ‘‘Te Deum’’, celui de Marc-Antoine Charpentier et un autre enregistré pour la première fois, d'Henri Desmarest. Deux compositeurs nés au XVIIe siècle, au cœur de l'époque baroque. Si le texte est sacré et écrit en latin, cette musique n'avait à l'époque rien de religieux et servait à célébrer des événements marquants, naissances, anniversaires ou autres.
Louis-Noël Bestion de Camboulas explique :« Une telle œuvre pouvait être commandée après une victoire. Celui de Charpentier par exemple, on suppose que c'est après la victoire de Louis XIV et de son armée lors de la bataille de Steinkerke. Et puis certaines villes, si un personnage important passait par là, proposaient aussi de jouer un ‘‘Te Deum’’. C'était vraiment de la musique de fête, de la musique de réjouissance. »
Le chef revient aussi sur la relation entre Charpentier et Desmarest : « Ils se sont forcément connus à un moment. Quand Desmarest était jeune à Paris ou à Versailles, Charpentier était déjà quelqu'un d'assez réputé, même s'il était toujours un peu dans l'ombre de Lully. C'est aussi ce qui le rapproche de Desmarest d'ailleurs, mais en tout cas, oui, ils se sont croisés ! »
« On a ce son un peu caractéristique des fanfares, avec trompettes et timbales, ce qui donne ce côté très réjouissant. C'est une musique pénétrante. Elle peut nous parler tout de suite assez vite, même si c'est une musique qui, par son âge, est quand même un peu loin de nous ! »
L'album ‘‘Te Deum’’ de Louis-Noël Bestion de Camboulas et son ensemble Les Surprises, est paru chez Alpha Classics. Quand à l’ensemble Les Surprises, il est en concert les 6 et 7 mars à Limoges, le 14 mai à Angers, le 13 juin à Poitiers, et les 6 et 25 juin à la cathédrale Saint-André de Bordeaux.
Louis-Noël Bestion de Camboulas explique :« Une telle œuvre pouvait être commandée après une victoire. Celui de Charpentier par exemple, on suppose que c'est après la victoire de Louis XIV et de son armée lors de la bataille de Steinkerke. Et puis certaines villes, si un personnage important passait par là, proposaient aussi de jouer un ‘‘Te Deum’’. C'était vraiment de la musique de fête, de la musique de réjouissance. »
Le chef revient aussi sur la relation entre Charpentier et Desmarest : « Ils se sont forcément connus à un moment. Quand Desmarest était jeune à Paris ou à Versailles, Charpentier était déjà quelqu'un d'assez réputé, même s'il était toujours un peu dans l'ombre de Lully. C'est aussi ce qui le rapproche de Desmarest d'ailleurs, mais en tout cas, oui, ils se sont croisés ! »
« On a ce son un peu caractéristique des fanfares, avec trompettes et timbales, ce qui donne ce côté très réjouissant. C'est une musique pénétrante. Elle peut nous parler tout de suite assez vite, même si c'est une musique qui, par son âge, est quand même un peu loin de nous ! »
L'album ‘‘Te Deum’’ de Louis-Noël Bestion de Camboulas et son ensemble Les Surprises, est paru chez Alpha Classics. Quand à l’ensemble Les Surprises, il est en concert les 6 et 7 mars à Limoges, le 14 mai à Angers, le 13 juin à Poitiers, et les 6 et 25 juin à la cathédrale Saint-André de Bordeaux.
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