Embouteillages 2024 : Bordeaux, championne de France de la lenteur
date 08/01/2025 - 13:08 | micro_reportage Perrine Martin
Le Traffic Index 2024 de TomTom met en lumière la détérioration des vitesses moyennes dans la plupart des villes françaises. Bordeaux s'impose comme la ville où la circulation est la plus lente avec une moyenne de 19,3 km/h. De plus en plus de monde sur la route et une météo de plus en plus imprévisible : ces données soulèvent des questions sur l’avenir de la mobilité en milieu urbain.
Embouteillage en milieu urbain, voitures à l'arrêt - © Adobe Stock
Le Traffic Index 2024 de TomTom met en lumière une tendance inquiétante : la vitesse moyenne diminue dans la majorité des villes françaises, et Bordeaux s'impose tristement comme la ville la plus ralentie avec une moyenne de 19,3 km/h. La capitale girondine surpasse même Paris, où la moyenne atteint 20,8 km/h malgré des changements significatifs comme la limitation du périphérique à 50 km/h depuis octobre dernier.
Cette situation résulte d’un mélange de facteurs statiques et dynamiques. L’infrastructure bordelaise, marquée par des rues étroites et un maillage dense, limite naturellement la fluidité du trafic. Par ailleurs, des événements imprévus comme la tempête Nelson en mars 2024 ont paralysé la ville, contribuant à ces records peu enviables.
D’autres villes françaises subissent également des ralentissements. À Lyon, la vitesse moyenne a chuté de plus d’un kilomètre/heure, passant de 26,5 km/h à 25,3 km/h, ajoutant une minute supplémentaire pour chaque trajet de 10 km. Nantes, Marseille et Nice enregistrent aussi des diminutions notables.
Selon Ralf-Peter Schäfer, vice-président du trafic chez TomTom, « la combinaison de la croissance démographique et des infrastructures obsolètes exacerbe la congestion. Il est urgent de repenser nos villes pour concilier fluidité, sécurité et accessibilité. »
En 2024, les automobilistes bordelais ont perdu en moyenne 113 heures dans les bouchons, contre 101 heures à Paris. Ces chiffres soulignent l'urgence d'agir pour favoriser des solutions de mobilité durable et alléger le poids des embouteillages sur les habitants et l'environnement.
Cette situation résulte d’un mélange de facteurs statiques et dynamiques. L’infrastructure bordelaise, marquée par des rues étroites et un maillage dense, limite naturellement la fluidité du trafic. Par ailleurs, des événements imprévus comme la tempête Nelson en mars 2024 ont paralysé la ville, contribuant à ces records peu enviables.
D’autres villes françaises subissent également des ralentissements. À Lyon, la vitesse moyenne a chuté de plus d’un kilomètre/heure, passant de 26,5 km/h à 25,3 km/h, ajoutant une minute supplémentaire pour chaque trajet de 10 km. Nantes, Marseille et Nice enregistrent aussi des diminutions notables.
Selon Ralf-Peter Schäfer, vice-président du trafic chez TomTom, « la combinaison de la croissance démographique et des infrastructures obsolètes exacerbe la congestion. Il est urgent de repenser nos villes pour concilier fluidité, sécurité et accessibilité. »
En 2024, les automobilistes bordelais ont perdu en moyenne 113 heures dans les bouchons, contre 101 heures à Paris. Ces chiffres soulignent l'urgence d'agir pour favoriser des solutions de mobilité durable et alléger le poids des embouteillages sur les habitants et l'environnement.