Frédéric Seguin, pionnier du recyclage des panneaux photovoltaïques en Nouvelle-Aquitaine
date 22/05/2023 - 08:36 | micro_reportage Raphaële Burel
Dans le cadre de notre série « Mon défi pour la planète », nous avons rencontré Frédéric Seguin, directeur général des structures Envie en Nouvelle-Aquitaine. Innovateur dans l'âme, il s'est lancé le défi de donner une seconde vie aux appareils usagés. Face à l'explosion des déchets de panneaux photovoltaïques prévue dans les 5 prochaines années, il mise sur une technique de recyclage innovante pour extraire et réutiliser les composants.
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Frédéric Seguin, pionnier du recyclage des panneaux photovoltaïques en Nouvelle-Aquitaine
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Cette semaine, notre série « Mon défi pour la planète » vous emmène à la rencontre de Frédéric Seguin, directeur général des structures Envie, en Nouvelle-Aquitaine. Son défi audacieux, donner une seconde vie aux appareils qui le méritent, en particulier aux panneaux photovoltaïques : « Le marché des panneaux photovoltaïques est en gros développement en Europe. Dans les 5 années à venir, les déchets vont faire x10 », prévient Frédéric Seguin. Face à cette croissance exponentielle, l'innovation se présente comme une réponse clé.
« Qu'est-ce qu'on fait de ces panneaux photovoltaïques en fin de vie ? » s'interroge-t-il. Le recyclage par broyage est la technique la plus courante, elle permet de récupérer des composants tels que le silicium, l'aluminium ou l'argent. Mais une autre technique, plus fine, permet également de récupérer le verre : le délaminage. « Si le panneau n'est pas cassé, mais qu'il ne peut pas être réemployé parce qu'il est trop vieux, on va le délaminer. On a la première machine de délamination avec une lame chaude à 300 degrés qui va venir séparer les cellules de la plaque en verre », explique-t-il avec fierté.
Cependant, face à l'arrivée continue de nouveaux modèles de panneaux, comme les panneaux souples, l'équipe de Frédéric Seguin doit constamment innover : « On doit en permanence s'adapter parce qu'on va voir arriver des panneaux souples, des tuiles solaires, bientôt du vitrage qui produira de l'électricité. Donc on doit à chaque fois, inventer des machines à toutes les propositions que nous font les fabricants. »
Le réseau Envie ambitionne de traiter 6000 tonnes de panneaux photovoltaïques par an.
« Qu'est-ce qu'on fait de ces panneaux photovoltaïques en fin de vie ? » s'interroge-t-il. Le recyclage par broyage est la technique la plus courante, elle permet de récupérer des composants tels que le silicium, l'aluminium ou l'argent. Mais une autre technique, plus fine, permet également de récupérer le verre : le délaminage. « Si le panneau n'est pas cassé, mais qu'il ne peut pas être réemployé parce qu'il est trop vieux, on va le délaminer. On a la première machine de délamination avec une lame chaude à 300 degrés qui va venir séparer les cellules de la plaque en verre », explique-t-il avec fierté.
Cependant, face à l'arrivée continue de nouveaux modèles de panneaux, comme les panneaux souples, l'équipe de Frédéric Seguin doit constamment innover : « On doit en permanence s'adapter parce qu'on va voir arriver des panneaux souples, des tuiles solaires, bientôt du vitrage qui produira de l'électricité. Donc on doit à chaque fois, inventer des machines à toutes les propositions que nous font les fabricants. »
Le réseau Envie ambitionne de traiter 6000 tonnes de panneaux photovoltaïques par an.
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