Gardez vos distances avec les saleuses

3 engins de salage ont été heurtés en un week-end. Alors que la France a vécu une semaine marquée par la neige et les intempéries, VINCI Autoroutes renouvelle ses conseils : anticipation, équipement, prudence et respect du code de la route sont les maîtres-mots de la conduite en hiver.

Somnolence, dépassement à une vitesse excessive, des circonstances différentes mais un bilan lourd pour ce dernier week-end : 3 accidents impliquant des voitures et des engins de salage ont eu lieu en 48h.

Afin d'éviter d'autres événements de ce type, 4 principes fondamentaux sont à adopter pour une conduite hivernale en toute sécurité :

• l'anticipation, en s'informant sur l'état du trafic et les conditions météorologiques,
• l'équipement adapté et obligatoire depuis la loi Montagne dans 48 départements français,
• la prudence,
• le respect du code de la route.

Comme le rappelle le Colonel Emmanuel Houzé, du groupement de Gendarmerie du Lot-et-Garonne, « Avant de prendre la route en hiver, on prend des précautions. Déjà, on prépare son trajet en regardant la météo, quels sont les départements que l'on va traverser, puisqu'il y a des départements dans lesquels il y a obligation d'avoir des équipements comme des pneus neige ou des chaînes. Il s'agit aussi de préparer son trajet en emportant toujours en hiver des affaires un peu chaudes, un téléphone, un chargeur [...] Cela fait partie des réflexes de tout déplacement sur la période hivernale. »

Le code de la route (article R414-17) prévoit notamment une amende de 135€ et la suspension du permis de conduire en cas de dépassement d'un engin de service hivernal, comme une saleuse ou un chasse-neige en action « lorsque, sur la chaussée, une voie de circulation au moins est couverte de neige ou de verglas sur tout ou partie de sa surface ». « Lorsque des agents des autoroutes sont en intervention, l'intérêt de l'automobiliste, c'est celui du bon sens, ce doit être de les laisser travailler et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions », rappelle Loïc Loupret, directeur de cabinet du Préfet de la Corrèze.