Grand Prix de Las Vegas : la F1 mise sur le show made in USA
À l’approche du Grand Prix de Las Vegas, décryptage de la transformation de la Formule 1 sous l’influence des États-Unis. Entre l’effet Netflix, l’arrivée de Cadillac en 2026 et l’ambiance show à l’américaine, la F1 change de visage. Un virage stratégique qui pourrait redéfinir l’avenir de la discipline.
Dernière modification : 14/11/2025 14:02
La Formule 1 s’offre un virage spectaculaire avant son arrivée en fanfare dans le Nevada.
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« Pendant très longtemps, les États-Unis ont eu un rapport compliqué avec la F1 », rappelle Gaël Brianceau. Hormis quelques figures historiques comme Phil Hill ou Mario Andretti, les pilotes américains n’ont guère brillé en F1. Mais depuis l’arrivée de Liberty Media, société américaine en charge de la communication de la discipline, la donne change. 3 Grands Prix sont désormais organisés sur le sol américain, dont celui de Las Vegas, symbole d’un virage vers le spectacle.
Cette dynamique s’accompagne d’une offensive industrielle : Cadillac fera son entrée en F1 en 2026, avec deux pilotes expérimentés, Valtteri Bottas et Sergio Pérez. « Cadillac a préféré miser sur des valeurs sûres », explique le journaliste de L'AM, tout en laissant la porte ouverte à un futur pilote américain, peut-être Colton Herta, actuellement en IndyCar et attendu en Formule 2.
L’influence américaine se ressent aussi dans la mise en scène : cérémonies grandioses, feux d’artifice, ambiance de show à l’américaine, renforcée par le succès de la série Netflix ‘‘Drive to Survive’’. « Il faut du spectacle, des effets spéciaux, des grilles de départ spectaculaires », souligne Gaël Brianceau.
Mais au-delà du show, la compétition reste intense. Lando Norris mène la danse, talonné par son coéquipier chez McLaren Oscar Piastri et par Max Verstappen sur RedBull, tandis que les pilotes français, comme Pierre Gasly sur Alpine, Esteban Ocon sur Haas et surtout Isack Hadjar sur Racing Bulls, tentent de tirer leur épingle du jeu.