Jean-Marc Barr : le héros du Grand Bleu se livre sur son actualité et son parcours

Jean-Marc Barr est de retour sur nos écrans dans ‘‘Rivages’’, un programme en 6 épisodes dans lequel il donne notamment la réplique à Fleur Geffrier et Guillaume Labbé. La série, toujours disponible sur la plateforme France.TV, l'a fait replonger, mais cette fois, rien à voir avec ‘‘Le Grand Bleu’’, explique-t-il : « En Belgique, y a un endroit, un studio sous l'eau, je sais pas si vous savez, mais avant pour le Grand Bleu c'était tout dans la mer, donc là de le faire dans ce studio, avec l'eau qui est chauffée, et où tout est possible, ça aide. Je me souviens, c'était en plein hiver donc j'ai fait la scène où je devais sauver Fleur en 25 apnées, à 10 mètres sans palmes. »

Ces dernières années, malgré sa discrétion médiatique, l'acteur franco-américain a accepté de nombreux projets, dont une série britannique, à l'affiche en ce moment sur la BBC ‘‘King and Conqueror’’. Cette série historique revient sur la conquête de l’Angleterre par le duc Guillaume. Dans le rôle du héros de Caen et de la Normandie, on retrouve Nickolaj Coster-Waldau, l’acteur de Game of Thrones. Quant à Jean-Marc Barr, il interprète le roi de France : « la phrase qui introduisait mon personnage quand j'ai lu le scénario, c'était Le roi Henri de France arrive dans la pièce et il a les couilles d'un roi. C'est vraiment ces genres de production où je me retrouve. »

Car si la star du film culte de Luc Besson a reçu de nombreuses propositions venues des États-Unis après son succès au box-office, il a préféré écouter son cœur et dire non aux blockbusters d'Hollywood : « Moi, je suis né en Europe sur une base américaine, en Allemagne. Mais ma carrière, c'est surtout définie parce qu'on a tourné ‘‘Le Grand Bleu’’ en anglais. Ensuite à travers ma collaboration avec Lars von Trier, mes propres films, c'est à dire que je fais partie de cette occupation américaine depuis 45 ans, et que j'étais au bon moment, au bon endroit. Quand j'ai vu mon premier Godard en Californie, cette subversivité était tellement évidente. On n'avait jamais vu ça aux États-Unis, c'est ça qui m'a inspiré de venir en France. »

Pour finir, notre invité se confie sur son rapport au voyage et à la route : « La route domine ma vie, avec le succès du Grand Bleu, tout d'un coup, j'avais l'occasion de devenir un clochard du monde, c'est à dire vraiment de participer, de voyager. Et c'est une philosophie qui ne m'a plus quittée. Donc je suis toujours sur la la route, c'est la vraie beauté de ce métier, les vrais cadeaux, c'est ça que je vais emmener avec moi, c'est pas le fric ! »