Jeremy Ferrari : un spectacle de santé publique

L’humoriste lance la tournée de son dernier spectacle, ‘‘Anesthésie générale’’, sur le thème de la santé, qui s’achèvera dans la capitale dans un peu plus d’un an.

Nouvelle thématique sensible et explosive pour le dernier spectacle de Jérémy Ferrari. Après la religion, la guerre et les ONG dans ‘‘Vends 2 pièces à Beyrouth’’, l’humoriste s’attaque à la santé, dans ‘‘Anesthésie générale’’. Un sujet qu’il avait en tête depuis quelques années déjà et qui lui tient particulièrement à cœur à titre personnel, lui qui, confie-t-il, a fait une tentative de suicide et s’est retrouvé en cure de désintoxication. « Comme ça fait maintenant cinq ou six ans que je suis clean et que j’ai dépassé les problèmes, je me suis dit que c’était bien d’en parler sur scène », raconte Jérémy Ferrari.

L’humoriste explique que durant les trois heures de spectacle, il « change de rythme » et « casse les sujets » pour que les spectateurs ne voient pas le temps passer. Il n’oublie pas de rappeler que ‘‘Anesthésie générale’’ est aussi et avant tout un « vrai show », avec un énorme travail autour des lumières, du son et de la musique.

Sa tournée qui débute, s’achèvera en mars 2024 à l’Accor Arena à Paris devant 20.000 personnes. Jérémy Ferrari dit avec fierté avoir « bien fait d’y croire » lorsqu’il a fait ses débuts devant quelques dizaines de spectateurs seulement. L’humoriste va donc s’élancer sur les routes de France dans les jours qui viennent. Il se remémore aussi, avec bonheur, la route des départs en vacances avec ses parents, depuis les Ardennes, en direction du sud de la France. Huit à dix heures de voyage, typique des années 80, qu’il appréciait tout particulièrement malgré Claude François et la fumée de cigarette.