L'héritage hébraïque d'Edgar Moreau
date 07/02/2022 - 08:20 | micro_reportage Charlotte Latour
L’identité juive relie les cinq pièces du nouveau disque d'Edgar Moreau. Enregistré avec l'Orchestre Symphonique de Lucerne, le violoncelliste célèbre ses racines. « Transmission » est paru sur le label Erato.
photo : Musacchio y Ianniello
L'héritage hébraïque d'Edgar Moreau
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« Je suis issu d'une famille d'origine chrétienne par mon père et juive par ma mère. Je n'ai jamais reçu d'éducation religieuse mais ça fait partie de mon identité et de ma culture » souligne Edgar Moreau. Le nouvel album du violoncelliste de 27 ans vient de paraître. Dans « Transmission », il y fait référence à ses racines juives.
« C'est un album très introspectif, je ne l'ai pas vu comme un cheminement religieux. Je n'ai pas une démarche très spirituelle, c'est plutôt quelque chose de très personnel. Le judaïsme, c'est une religion un peu particulière qui n'a pas fait tellement de prosélytisme. On a l'impression d'une petite sphère, de protection de soi, je pense qu'elle a fasciné les compositeurs qui n'étaient pas forcément de cette communauté, par son côté intimiste » ajoute Edgar Moreau.
« Les musiques de Bloch - »Schelomo« et »From Jewish Life« - de Bruch, Kol Nidrei ou »kaddish« de Ravel, je les joue depuis que je suis enfant. Et quand je joue du violoncelle, je pense à ces grandes louanges, à ces prières, à ces chants venus du cœur, que j'essaie de retranscrire avec mon instrument. »
Ne pas revendiquer d’appartenance à une religion mais chercher à transmettre une culture : le violoncelliste Edgar Moreau est également à voir sur scène. Il sera en concert le 13 février à Castres, les 23 et 24 février à Aix en Provence et le 19 mars à Paris, au théâtre des Champs Elysées.
« C'est un album très introspectif, je ne l'ai pas vu comme un cheminement religieux. Je n'ai pas une démarche très spirituelle, c'est plutôt quelque chose de très personnel. Le judaïsme, c'est une religion un peu particulière qui n'a pas fait tellement de prosélytisme. On a l'impression d'une petite sphère, de protection de soi, je pense qu'elle a fasciné les compositeurs qui n'étaient pas forcément de cette communauté, par son côté intimiste » ajoute Edgar Moreau.
« Les musiques de Bloch - »Schelomo« et »From Jewish Life« - de Bruch, Kol Nidrei ou »kaddish« de Ravel, je les joue depuis que je suis enfant. Et quand je joue du violoncelle, je pense à ces grandes louanges, à ces prières, à ces chants venus du cœur, que j'essaie de retranscrire avec mon instrument. »
Ne pas revendiquer d’appartenance à une religion mais chercher à transmettre une culture : le violoncelliste Edgar Moreau est également à voir sur scène. Il sera en concert le 13 février à Castres, les 23 et 24 février à Aix en Provence et le 19 mars à Paris, au théâtre des Champs Elysées.
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