L'UFC-Que Choisir traque les substances nocives avec ‘‘Quel Produit’’
date 28/05/2025 - 13:11 | micro_reportage Charles Daudon
L'association de consommateurs a lancé une nouvelle version de son application ‘‘Quel Produit’’, qui analyse plus de 300 000 références alimentaires, cosmétiques et ménagères. Basée sur des études indépendantes, elle attribue une note santé à chaque produit. Objectif : informer les consommateurs et inciter les industriels à reformuler leurs compositions.


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L'UFC-Que Choisir traque les substances nocives avec ''Quel Produit''
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Scanner un shampoing ou un paquet de biscuits avant de les mettre dans son panier est devenu un réflexe pour beaucoup. L’application ‘‘Quel Produit’’, développée par l’UFC-Que Choisir, s’appuie sur cette habitude pour proposer une lecture claire de la composition des articles du quotidien. Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir, souligne l’ambition de l’outil : « L’application repose sur l’analyse de milliers d’études scientifiques indépendantes. Elle permet de croiser le niveau de dangerosité potentiel d’un ingrédient avec le niveau de preuve scientifique disponible. »
Cette méthodologie aboutit à une note santé simple à interpréter, allant du vert au rouge. « Cela permet d’identifier rapidement les produits contenant des additifs controversés, ou des substances problématiques dans les cosmétiques ou les produits ménagers », explique Olivier Andrault. En complément, une note environnementale est disponible, notamment via le ‘‘Planet-Score’’ pour les produits alimentaires. ‘‘Quel Produit’’ couvre aujourd’hui plus de 300 000 références. Mais au-delà de l’information, l’enjeu est aussi stratégique.
L’application pousse les industriels à revoir leurs formules, affirme Olivier Andrault : « On a observé de véritables changements dans la composition de certains cosmétiques, depuis le lancement de l’appli il y a sept ans. » « Quand un produit est mal noté et que les consommateurs le boudent, les services R&D sont sommés de réagir », ajoute-t-il. Ce rôle de contre-pouvoir citoyen s’explique aussi par l’inaction des autorités, selon l’association. « Le cadre réglementaire reste trop laxiste, au niveau national comme européen. Il ne protège pas suffisamment les consommateurs », regrette le représentant de l’UFC-Que Choisir.
Cette méthodologie aboutit à une note santé simple à interpréter, allant du vert au rouge. « Cela permet d’identifier rapidement les produits contenant des additifs controversés, ou des substances problématiques dans les cosmétiques ou les produits ménagers », explique Olivier Andrault. En complément, une note environnementale est disponible, notamment via le ‘‘Planet-Score’’ pour les produits alimentaires. ‘‘Quel Produit’’ couvre aujourd’hui plus de 300 000 références. Mais au-delà de l’information, l’enjeu est aussi stratégique.
L’application pousse les industriels à revoir leurs formules, affirme Olivier Andrault : « On a observé de véritables changements dans la composition de certains cosmétiques, depuis le lancement de l’appli il y a sept ans. » « Quand un produit est mal noté et que les consommateurs le boudent, les services R&D sont sommés de réagir », ajoute-t-il. Ce rôle de contre-pouvoir citoyen s’explique aussi par l’inaction des autorités, selon l’association. « Le cadre réglementaire reste trop laxiste, au niveau national comme européen. Il ne protège pas suffisamment les consommateurs », regrette le représentant de l’UFC-Que Choisir.
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