5e édition du Baromètre de l'Autosolisme : la mobilité individuelle persiste
date 30/01/2024 - 12:31 | micro_reportage La rédaction
L’autosolisme est et reste une habitude très ancrée dans le quotidien des Français : fin 2023, quatre conducteurs sur cinq (83,8%) circulaient seuls dans leur voiture le matin aux heures de pointe.
La 5e édition du baromètre de l'autosolisme publiée par VINCI Autoroutes met en lumière la persistance de la mobilité individuelle dans les déplacements en France. L'étude, qui a analysé l'occupation des véhicules aux abords de 10 villes françaises, révèle des tendances inquiétantes malgré une légère baisse de l'« autosolisme » en Île-de-France.
Selon les résultats publiés ce mardi, près de 84% des plus de 500 000 véhicules observés du 11 au 22 septembre 2023 circulaient avec un seul occupant. Cette moyenne de 1,24 personne par véhicule est loin de l'objectif de 1,75 personne par véhicule fixé dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas Carbone, la feuille de route officielle de la France pour la réduction des émissions de CO2. Pour atteindre cet objectif, il serait nécessaire que le nombre de covoitureurs triple.
Selon les résultats publiés ce mardi, près de 84% des plus de 500 000 véhicules observés du 11 au 22 septembre 2023 circulaient avec un seul occupant. Cette moyenne de 1,24 personne par véhicule est loin de l'objectif de 1,75 personne par véhicule fixé dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas Carbone, la feuille de route officielle de la France pour la réduction des émissions de CO2. Pour atteindre cet objectif, il serait nécessaire que le nombre de covoitureurs triple.
Le baromètre souligne également d'importantes disparités entre les agglomérations étudiées. Si l'Île-de-France, Aix-en-Provence et Toulon ont enregistré une réduction de l'autosolisme de plus de 4% en un an, certaines villes comme Nantes présentent des variations significatives selon les axes routiers. Nantes affiche l'un des taux d'autosolisme les plus bas en semaine sur certains axes (77,3% au niveau de l’A83, en recul), mais aussi l'un des plus élevés sur d'autres (95,5% au niveau de l’A11).
L'étude souligne de manière paradoxale que c'est au moment où le covoiturage serait le plus utile, lors des heures de pointe aux abords des métropoles, qu'il est le moins pratiqué. Ces constats mettent en évidence la nécessité de repenser les incitations et les politiques publiques visant à promouvoir le covoiturage.
Face à ces défis, le gouvernement français a lancé début 2023 une prime covoiturage de 100 euros. Reconduite en 2024, cette initiative se concentre désormais sur les trajets courts, avec l'objectif de stimuler le covoiturage au quotidien, particulièrement pour les trajets de moins de 80 kilomètres. Cette approche vise à encourager les Français à adopter des habitudes de déplacement plus durables, économiques et respectueuses de l'environnement.
En conclusion, même si des progrès ont été enregistrés dans certaines régions, le baromètre de l'autosolisme souligne la nécessité d'une action plus soutenue pour promouvoir le covoiturage.
L'étude souligne de manière paradoxale que c'est au moment où le covoiturage serait le plus utile, lors des heures de pointe aux abords des métropoles, qu'il est le moins pratiqué. Ces constats mettent en évidence la nécessité de repenser les incitations et les politiques publiques visant à promouvoir le covoiturage.
Face à ces défis, le gouvernement français a lancé début 2023 une prime covoiturage de 100 euros. Reconduite en 2024, cette initiative se concentre désormais sur les trajets courts, avec l'objectif de stimuler le covoiturage au quotidien, particulièrement pour les trajets de moins de 80 kilomètres. Cette approche vise à encourager les Français à adopter des habitudes de déplacement plus durables, économiques et respectueuses de l'environnement.
En conclusion, même si des progrès ont été enregistrés dans certaines régions, le baromètre de l'autosolisme souligne la nécessité d'une action plus soutenue pour promouvoir le covoiturage.