La bande originale de Jean-Marc Luisada
date 08/04/2023 - 14:12 | micro_reportage Charlotte Latour
Un pianiste cinéphile est l'invité de Tempo 110. Jean-Marc Luisada s'approprie, sur son nouvel album ‘‘Au cinéma ce soir’’, les musiques des films qui l'ont marqué dans les années 70.

© Lyodoh Kaneko
La bande originale de Jean-Marc Lu…
La bande originale de Jean-Marc Luisada
play
0:00
0:00
volume-high
Clin d’œil à une émission de télévision qu'il regardait à l’époque avec ses parents, cet album intitulé ‘‘Au cinéma ce soir’’ regroupe quelques-unes des musiques de film qui ont marqué ce pianiste, formé à l'école de musique Yehudi Menuhin, et qui a travaillé, entre autres, avec Nadia Boulanger.
C'est donc un hommage qu'il rend à la fois à ses parents et à ces grands cinéastes que sont Bergman, Woody Allen ou Visconti, des réalisateurs qui ont pour point commun d'avoir beaucoup utilisé la musique classique dans leurs œuvres, et notamment Chopin, Brahms, Gershwin ou Mahler.
« Ils étaient fantastiques mes parents. Ils m'ont laissé aller au cinéma tout seul, on était en province, à Alès, et une fois, je suis allé voir ‘‘Mort à Venise’’, j'avais 11 ans. Je ne connaissais pas du tout Gustav Mahler, j'étais un petit provincial et j'ai découvert la plus belle musique du monde, l'Adagietto, qui figure d'ailleurs sur mon disque dans la merveilleuse adaptation d'Alexandre Tharaud. »
« Dans les années 70, il y avait un chef d'oeuvre toutes les semaines, on allait voir le dernier Hitchcock, le dernier Bergman, le dernier Visconti, le dernier Bertolucci... il n'y avait que des géants ! »
Cet album est plus qu'un recueil de musique, c'est toute une époque que la musique laisse transparaître : « Ce que j'espère, c'est que par cet album, cela donnera la nostalgie aux gens de mon âge et plus âgés, et que ça donne envie à la jeunesse de redécouvrir ces films, qui sont des chefs-d'oeuvre. »
Outre ‘‘Mort à Venise’’, on retrouve sur l'album de Jean-Marc Luisada des réinterprétations des musiques de ‘‘L'Arnaque’’, ‘‘la Dolce Vita’’, ou encore ‘‘Manhattan’’.
C'est donc un hommage qu'il rend à la fois à ses parents et à ces grands cinéastes que sont Bergman, Woody Allen ou Visconti, des réalisateurs qui ont pour point commun d'avoir beaucoup utilisé la musique classique dans leurs œuvres, et notamment Chopin, Brahms, Gershwin ou Mahler.
« Ils étaient fantastiques mes parents. Ils m'ont laissé aller au cinéma tout seul, on était en province, à Alès, et une fois, je suis allé voir ‘‘Mort à Venise’’, j'avais 11 ans. Je ne connaissais pas du tout Gustav Mahler, j'étais un petit provincial et j'ai découvert la plus belle musique du monde, l'Adagietto, qui figure d'ailleurs sur mon disque dans la merveilleuse adaptation d'Alexandre Tharaud. »
« Dans les années 70, il y avait un chef d'oeuvre toutes les semaines, on allait voir le dernier Hitchcock, le dernier Bergman, le dernier Visconti, le dernier Bertolucci... il n'y avait que des géants ! »
Cet album est plus qu'un recueil de musique, c'est toute une époque que la musique laisse transparaître : « Ce que j'espère, c'est que par cet album, cela donnera la nostalgie aux gens de mon âge et plus âgés, et que ça donne envie à la jeunesse de redécouvrir ces films, qui sont des chefs-d'oeuvre. »
Outre ‘‘Mort à Venise’’, on retrouve sur l'album de Jean-Marc Luisada des réinterprétations des musiques de ‘‘L'Arnaque’’, ‘‘la Dolce Vita’’, ou encore ‘‘Manhattan’’.
A voir aussi