La décarbonation, point d'étape
date 12/11/2024 - 19:37 | micro_reportage Stéphanie Dionnet
Face à la nécessité de faire baisser nos émissions, l'une des premières solutions est la mobilité électrique. Les gammes de véhicules s’étoffent, les autonomies progressent, les aires d’autoroutes sont toutes équipées de stations de bornes. Un premier pallier semble être franchi.
© VINCI Autoroutes
La décarbonation, point d'étape
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En France, les transports pèsent 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Aujourd'hui, 3% de véhicules roulent à l'électrique, 25% d'ici à 2030 et 45% d'ici à 2035. Il faudra donc multiplier par 7 le nombre de bornes sur les aires. D'après Blaise Rapior, directeur général adjoint de VINCI Autoroutes, « c'est un défi industriel colossal puisqu'il va falloir faire en une petite dizaine d'années 7 fois plus que ce que nous avons fait depuis les origines en termes de bornes de recharge ».
Pour atteindre en 2050 la neutralité carbone décidée par les accords de Paris il faudra, dit-il, « poursuivre l'électrification du parc de véhicules au-delà de 2035 mais aussi réussir à décarboner la mobilité lourde des marchandises et là le défi est à la fois industriel et technologique ». Est-on prêt ? Blaise Rapior indique que VINCI Autoroutes s'y prépare, et ajoute qu'il « existe depuis peu un nouveau standard de prise de recharge ultra rapide dédiée aux poids lourds ».
Et ce n'est pas tout. En 2025, explique Blaise Rapior, une expérimentation aura lieu sur le réseau VINCI Autoroutes, entre Paris et Bordeaux : « On expérimentera à partir de l'année prochaine sur l'autoroute A10, deux kilomètres dans chaque sens avec de la recharge dynamique. La recharge dynamique, c'est le fait de pouvoir se recharger pendant qu'on roule ce qui aurait le bénéfice de permettre d'embarquer des batteries moins importantes au sein des véhicules et notamment des véhicules de transport de marchandises. »
Il est important aussi, selon le directeur général adjoint de VINCI Autoroutes, de faciliter le covoiturage, de développer les bus express sur l'autoroute et donc d'adapter les infrastructures, de créer des parkings de covoiturage, des voies réservées aux transports en commun, ainsi que des pôles d'échanges multimodaux afin de faciliter l'usage des modes collectifs. Comme par exemple, rappelle Blaise Rapior, à l'Est de Toulon, avec l'élargissement de l'autoroute A57, des voies dédiées aux bus ont été crées et très bientôt « deux pôles d'échanges multimodaux permettront de passer de la route au rail et du véhicule individuel au transport en commun collectif, qu'il soit sur route ou sur rail ».
Pour atteindre en 2050 la neutralité carbone décidée par les accords de Paris il faudra, dit-il, « poursuivre l'électrification du parc de véhicules au-delà de 2035 mais aussi réussir à décarboner la mobilité lourde des marchandises et là le défi est à la fois industriel et technologique ». Est-on prêt ? Blaise Rapior indique que VINCI Autoroutes s'y prépare, et ajoute qu'il « existe depuis peu un nouveau standard de prise de recharge ultra rapide dédiée aux poids lourds ».
Et ce n'est pas tout. En 2025, explique Blaise Rapior, une expérimentation aura lieu sur le réseau VINCI Autoroutes, entre Paris et Bordeaux : « On expérimentera à partir de l'année prochaine sur l'autoroute A10, deux kilomètres dans chaque sens avec de la recharge dynamique. La recharge dynamique, c'est le fait de pouvoir se recharger pendant qu'on roule ce qui aurait le bénéfice de permettre d'embarquer des batteries moins importantes au sein des véhicules et notamment des véhicules de transport de marchandises. »
Il est important aussi, selon le directeur général adjoint de VINCI Autoroutes, de faciliter le covoiturage, de développer les bus express sur l'autoroute et donc d'adapter les infrastructures, de créer des parkings de covoiturage, des voies réservées aux transports en commun, ainsi que des pôles d'échanges multimodaux afin de faciliter l'usage des modes collectifs. Comme par exemple, rappelle Blaise Rapior, à l'Est de Toulon, avec l'élargissement de l'autoroute A57, des voies dédiées aux bus ont été crées et très bientôt « deux pôles d'échanges multimodaux permettront de passer de la route au rail et du véhicule individuel au transport en commun collectif, qu'il soit sur route ou sur rail ».
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