La deuxième vie des coquillages
date 29/03/2021 - 01:44 | micro_reportage Ivan Mouton
À Brest, les jeunes créateurs de la société Malàkio, Morgan Guyader et son associé Hugo Kermarrec, se sont spécialisés dans l’innovation et dans la valorisation de coquilles de mollusques en utilisant un procédé doux pour l'environnement.

La deuxième vie des coquillages
La deuxième vie des coquillages
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Pourquoi recycler les coquillages ? Premièrement, pour s’en débarrasser, ils brûlent très mal à l’incinérateur. Deuxièmement, si vous les laissez traîner près de parcs à huîtres par exemple, il y a des risques de diffusion de parasites.
La meilleure solution est un recyclage en respect avec l’environnement comme le propose la jeune société bretonne Malàkio par la voix d’un de ses cofondateurs, Morgan Guyader : « On a développé un nouveau procédé durable et vertueux qui ne nécessite pas de grandes industries lourdes. L’empreinte carbone est la plus basse possible, mais cela permet quand même de recycler des quantités importantes de coquillages. »
Les coquilles Saint-Jacques sont recyclées autant que les coquilles de moules et d’huîtres. Avec ce matériau, pour l’instant les créateurs commencent à travailler sur des petits objets, notamment l’art de la table comme des planches d’apéritif, des dessous de verres…
Ils espèrent dans l’avenir faire des sols de salles-de-bain et de cuisine. Et ils visent également à remplacer au maximum les plastiques et remplacer aussi des matériaux qui sont nocifs pour l’environnement et pour la santé, par exemple, le béton, certains produits chimiques, les cartons jetables, car pour Morgan Guyader « on trouve dommage d’aller chercher de la matière première à l’autre bout du monde alors que sur les plages de Bretagne, en Vendée et en Normandie, on a cette matière totalement inexploitée ».
205 000 tonnes de coquillages sont enfouies ou incinérées chaque année en France, une matière première qui n’attend que d’être transformée. À découvrir sur le site officiel
La meilleure solution est un recyclage en respect avec l’environnement comme le propose la jeune société bretonne Malàkio par la voix d’un de ses cofondateurs, Morgan Guyader : « On a développé un nouveau procédé durable et vertueux qui ne nécessite pas de grandes industries lourdes. L’empreinte carbone est la plus basse possible, mais cela permet quand même de recycler des quantités importantes de coquillages. »
Les coquilles Saint-Jacques sont recyclées autant que les coquilles de moules et d’huîtres. Avec ce matériau, pour l’instant les créateurs commencent à travailler sur des petits objets, notamment l’art de la table comme des planches d’apéritif, des dessous de verres…
Ils espèrent dans l’avenir faire des sols de salles-de-bain et de cuisine. Et ils visent également à remplacer au maximum les plastiques et remplacer aussi des matériaux qui sont nocifs pour l’environnement et pour la santé, par exemple, le béton, certains produits chimiques, les cartons jetables, car pour Morgan Guyader « on trouve dommage d’aller chercher de la matière première à l’autre bout du monde alors que sur les plages de Bretagne, en Vendée et en Normandie, on a cette matière totalement inexploitée ».
205 000 tonnes de coquillages sont enfouies ou incinérées chaque année en France, une matière première qui n’attend que d’être transformée. À découvrir sur le site officiel
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