Une vraie question à voir les dernières évolutions des automobiles qui embarquent des fonctionnalités qui les rendent plus autonomes.
Temps de parcours qui s'allongent, tensions avec les autres usagers, les raisons de stresser en conduisant sont nombreuses. Alors que les véhicules autonomes se développent à vitesse grand V, le moment est-il venu d'abandonner sa place derrière le volant ?
Pour François Roudier, directeur de la Communication du Comité des Constructeurs Français d'Automobiles, cela pose plusieurs questions : «
On arrive maintenant à des niveaux d'automatisation très poussés, on est presque dans ce qu'on appelle le Niveau 4 d'automatisation, c'est à dire qu'on peut lâcher les mains sur le volant, le véhicule avance tout seul et vous allez jusqu'au niveau 5 [...] où vous n'avez même plus de volant et vous n'êtes qu'un passager. En technique on peut faire beaucoup de choses, mais il y a un moment où il faut produire ces voitures à des coûts qui soient acceptables pour nos clients. Derrière ce qui est plus compliqué c'est tout ce qui est législation et tout ce qui est intégration du véhicule dans l'infrastructure. »
Les obstacles sont donc encore nombreux. En attendant l'arrivée de cette nouvelle aire de l'automobile il existe des alternatives. C'est ce que propose Thom Mpanjo, fondateur du service
www.yesdriveme.com : «
l'idée c'était de proposer à chaque personne, quand elle n'est pas en état de conduire, une alternative saine et facile à adopter [...] apporter les avantages de la voiture autonome [...] mais dès aujourd'hui. [...] on permet aux 40 millions d'automobilistes français de louer un chauffeur pour conduire leur voiture à leur place. »