La pénurie des puces électroniques
date 28/05/2021 - 19:36 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Depuis un an, la crise sanitaire provoque une pénurie de composants électroniques. Le secteur automobile est frappé par cette pénurie des semi-conducteurs indispensables au fonctionnement des nouvelles voitures.

La pénurie des puces électroniques
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L'industrie automobile tourne au ralenti avec des chaines de production momentanément à l'arrêt, à Flin pour Renault ou à Sochaux pour les chaines PSA. La cause : une pénurie de composants électroniques, les semi-conducteurs, « largement utilisés au-delà de l'industrie automobile, pour d'autres débouchés, tels que l'électronique grand public, les smartphones, les serveurs informatiques qui hébergent les services de télétravail, par exemple », explique Arnaud Aymé, spécialiste automobile chez Sia Partners. Il ajoute qu'il y a « une demande qui a explosé sur ces nouveaux débouchés pour les semi-conducteurs, ce qui fait que le débouché automobile n'est plus prioritaire pour les fabricants de puces électroniques qui priorisent d'autres productions plus rémunératrices et plus stables en termes de volume ».
La puce électronique est le composant de base pour les services connectés, le GPS, la gestion de l'énergie sur les batteries pour les véhicules électriques et hybrides et pour tous les systèmes d'aide à la conduite et si ces composants manquent, « on ne pourra plus proposer certaines options à l'acheteur d'un véhicule. Par exemple, le compteur de vitesse pourrait réapparaître au détriment de l'affichage électronique. On n'imagine pas que les automobilistes achètent un véhicule sans ces équipements et dans ce cas là, l'automobiliste peut attendre plus longtemps avant d'avoir son véhicule », précise Arnaud Aymé.
Un retour à la normale n'est pas attendu avant 2022, il faut construire des usines qui sont « parmi les plus chères du monde », ajoute Arnaud Aymé.
La puce électronique est le composant de base pour les services connectés, le GPS, la gestion de l'énergie sur les batteries pour les véhicules électriques et hybrides et pour tous les systèmes d'aide à la conduite et si ces composants manquent, « on ne pourra plus proposer certaines options à l'acheteur d'un véhicule. Par exemple, le compteur de vitesse pourrait réapparaître au détriment de l'affichage électronique. On n'imagine pas que les automobilistes achètent un véhicule sans ces équipements et dans ce cas là, l'automobiliste peut attendre plus longtemps avant d'avoir son véhicule », précise Arnaud Aymé.
Un retour à la normale n'est pas attendu avant 2022, il faut construire des usines qui sont « parmi les plus chères du monde », ajoute Arnaud Aymé.
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