Le danger des écrans tactiles en voiture
date 14/12/2020 - 10:53 | micro_reportage Virginie Decorte
Ils sont de plus en plus présents dans nos habitacles, et avec des tailles en constante augmentation. Les écrans tactiles, s’ils sont un véritable argument marketing pour les marques, représentent, pour les utilisateurs, un « distracteur » et donc un danger potentiel.
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Le danger des écrans tactiles en voiture
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Rouler Autrement lorsque l’on est dans son habitacle, c’est faire preuve de modération quant à l’utilisation des écrans tactiles. Ils prolifèrent ces derniers temps et chez quasiment tous les constructeurs comme l’explique Jean-Baptiste Trichot, journaliste automobile : « C’est complètement l’ère des écrans tactiles ! C’est devenu la norme dans tous les véhicules neufs qu’on a aujourd’hui et ils servent de plus en plus pour régler toutes sortes de fonctions. Évidemment, dans une voiture d’entrée de gamme, les écrans sont plus petits car ils gèrent moins de fonctionnalités. Et plus on monte en gamme, plus ils se veulent qualitatifs, grands, voire géants comme dans les Tesla, pour donner une impression de technologie et de modernité mais aussi pour pouvoir couvrir un plus grand nombre de fonctionnalités. Si on prend l’exemple des Tesla, toutes les fonctionnalités passent par l’écran tactile, du réglage du GPS ou de la radio à la vitesse des essuie-glaces ou à l'ouverture de la boite à gants ».
Certains pays comme l’Italie réfléchissent à réformer leur code de la route pour sanctionner l’usage des écrans tactiles surtout en cas d’accident, comme ce fut le cas récemment en Allemagne : « En début d’année, un conducteur à bord d’une Tesla, sous une pluie battante, a voulu régler le capteur de pluie dont la vitesse ne lui convenait pas » rappelle Jean-Baptiste Trichot. « Pour ce réglage, il a utilisé l’écran tactile sauf que cela détourné son attention de la route et il a perdu le contrôle de son véhicule, ce qui a provoqué un accident. La justice allemande a jugé qu’il était responsable et qu’il devait être maître de son véhicule. Depuis, certains pays comme l'Italie réfléchissent à légiférer et à encadrer l’usage des écrans tactiles dans les voitures, ce qui pourrait amener justement à une évolution du marché (...) et peut-être à terme à suspendre certaines fonctions en roulant ».
Certains constructeurs sentent le vent tourner et ont déjà modifié quelques paramètres. Chez Mazda par exemple, les écrans tactiles ne sont actifs qu’à l’arrêt.
Certains pays comme l’Italie réfléchissent à réformer leur code de la route pour sanctionner l’usage des écrans tactiles surtout en cas d’accident, comme ce fut le cas récemment en Allemagne : « En début d’année, un conducteur à bord d’une Tesla, sous une pluie battante, a voulu régler le capteur de pluie dont la vitesse ne lui convenait pas » rappelle Jean-Baptiste Trichot. « Pour ce réglage, il a utilisé l’écran tactile sauf que cela détourné son attention de la route et il a perdu le contrôle de son véhicule, ce qui a provoqué un accident. La justice allemande a jugé qu’il était responsable et qu’il devait être maître de son véhicule. Depuis, certains pays comme l'Italie réfléchissent à légiférer et à encadrer l’usage des écrans tactiles dans les voitures, ce qui pourrait amener justement à une évolution du marché (...) et peut-être à terme à suspendre certaines fonctions en roulant ».
Certains constructeurs sentent le vent tourner et ont déjà modifié quelques paramètres. Chez Mazda par exemple, les écrans tactiles ne sont actifs qu’à l’arrêt.