Le rétrofit, c'est fantastique ?
date 17/06/2022 - 17:48 | micro_reportage Charles Daudon
Alternative crédible à l'achat d'un véhicule électrique neuf pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le rétrofit s'organise en France. Notre partenaire, l'UFC Que Choisir, fait le point.
© RETROFUTURE
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« Nous avons aujourd'hui 38 millions de voitures en circulation en France. Les ventes de véhicules électriques augmentent mais on peut difficilement imaginer que l'industrie automobile soit capable de fournir autant de véhicules électriques rapidement. Le rétrofit apparaît comme une solution intéressante et cohérente », expose Camille Gruhier, journaliste au magazine Que Choisir.
Depuis avril 2020, il est autorisé d'électrifier un véhicule en retirant le moteur thermique et le réservoir et en les remplaçant par un moteur électrique et une batterie : « Ça évite de refabriquer un véhicule, qui est une pratique très polluante et ça participe à une réduction très importante des émissions de gaz à effet de serre. »
L'Agence de la transition écologique (ADEME) a fait ses calculs : utiliser un véhicule rétrofité pendant 10 ans permet une réduction de 66% pour une voiture et jusqu'à 87% pour un bus ou un camion. Vertueux sur le plan écologique, le rétrofit électrique suscite l'intérêt mais se heurte à plusieurs obstacles : « Ça n'est pas encore très facile et très accessible. C'est normal, on en est au tout début. Plusieurs entreprises se sont lancées sur le rétrofit et militent pour son expansion. La conversion d'un véhicule doit être homologuée, notamment pour des raisons de sécurité, et ça coûte très cher. Aujourd'hui, si on veut rétrofiter son véhicule, ça coûte autour de 15.000 euros. Il y a des aides de l'État et à mesure que l'industrie va se développer, les prix vont baisser ».
En 2025, avec la généralisation des ZFE (Zones à Faibles Émissions) les véhicules les plus polluants seront bannis des grandes villes. Les professionnels du rétrofit misent beaucoup sur la conversion des véhicules des artisans et des bus.
Depuis avril 2020, il est autorisé d'électrifier un véhicule en retirant le moteur thermique et le réservoir et en les remplaçant par un moteur électrique et une batterie : « Ça évite de refabriquer un véhicule, qui est une pratique très polluante et ça participe à une réduction très importante des émissions de gaz à effet de serre. »
L'Agence de la transition écologique (ADEME) a fait ses calculs : utiliser un véhicule rétrofité pendant 10 ans permet une réduction de 66% pour une voiture et jusqu'à 87% pour un bus ou un camion. Vertueux sur le plan écologique, le rétrofit électrique suscite l'intérêt mais se heurte à plusieurs obstacles : « Ça n'est pas encore très facile et très accessible. C'est normal, on en est au tout début. Plusieurs entreprises se sont lancées sur le rétrofit et militent pour son expansion. La conversion d'un véhicule doit être homologuée, notamment pour des raisons de sécurité, et ça coûte très cher. Aujourd'hui, si on veut rétrofiter son véhicule, ça coûte autour de 15.000 euros. Il y a des aides de l'État et à mesure que l'industrie va se développer, les prix vont baisser ».
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