Le Trio Sōra dans les pas de Brahms
date 30/04/2024 - 10:21 | micro_reportage La rédaction
Le Trio Sōra, formé par Pauline Chenais au piano, Angèle Legasa au violoncelle et Fanny Fhéodoroff au violon, sort un nouvel album consacré à Brahms.
© Lyodoh Kaneko
Le Trio Sōra dans les pas de Brahms
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Leur CV affiche quatorze prix et récompenses, obtenus en seulement 5 ans ! Les trois filles du Trio Sōra sont des virtuoses sympas et énergiques. Pauline Chenais au piano, Angèle Legasa au violoncelle, et Fanny Fheodoroff au violon, viennent de sortir leur deuxième album. Elles y jouent les trios pour piano de Brahms et sa légendaire berceuse.
Ce trio féminin a été fondé en 2015 sur les bancs du conservatoire. Au sujet du nom de leur ensemble, elles expliquent que Sōra est un mot amérindien, qui signifie « oiseau qui chante en prenant son envol ». Sōra veut dire aussi « ciel » en japonais et fait écho à la sœur, à la sororité. Il n'en fallait pas plus pour rassembler ces trois musiciennes sous un même nom.
« Il y a une générosité dans la musique de Johannes Brahms, une puissance, mais toujours dans la rondeur. Il y a un ancrage très puissant dans sa musique. Ça nous emporte, c'est tellement passionné, tellement romantique… Et c'est extrêmement agréable à jouer », affirme Pauline Chenais. Angèle Legasa renchérit : « Il y a une dimension physique qui est vraiment très forte dans la musique de Brahms. À chaque fois qu'on joue sa musique, on se retrouve dans un autre espace-temps, il y a un truc, on oublie tout ce qui se passe dans le monde, c'est très particulier. »
La violoncelliste revient par ailleurs sur la musique du maître allemand : « Il y a quelque chose qu'on retrouve dans toutes ses œuvres, quelle que soit la période. Son amour pour la nature, des sentiments exacerbés, quelque chose qui sonne simple, mais qui est hyper complexe, et surtout l'influence de la musique tzigane qui est là depuis le début. Car quand il avait une vingtaine d'années, il a commencé sa carrière musicale en tournant avec un violoniste tzigane, et c'est vraiment quelque chose qui est resté dans sa chair. »
L'album Brahms ''The Piano Trios" du Trio Sōra est paru chez La Dolce Volta.
Retrouvez le Trio Sōra en concert à Grenoble le 15 mai, à Montpellier le 25 mai, à Paris au Bal Blomet le 12 juin, et à Uzès le 25 juillet.
Ce trio féminin a été fondé en 2015 sur les bancs du conservatoire. Au sujet du nom de leur ensemble, elles expliquent que Sōra est un mot amérindien, qui signifie « oiseau qui chante en prenant son envol ». Sōra veut dire aussi « ciel » en japonais et fait écho à la sœur, à la sororité. Il n'en fallait pas plus pour rassembler ces trois musiciennes sous un même nom.
« Il y a une générosité dans la musique de Johannes Brahms, une puissance, mais toujours dans la rondeur. Il y a un ancrage très puissant dans sa musique. Ça nous emporte, c'est tellement passionné, tellement romantique… Et c'est extrêmement agréable à jouer », affirme Pauline Chenais. Angèle Legasa renchérit : « Il y a une dimension physique qui est vraiment très forte dans la musique de Brahms. À chaque fois qu'on joue sa musique, on se retrouve dans un autre espace-temps, il y a un truc, on oublie tout ce qui se passe dans le monde, c'est très particulier. »
La violoncelliste revient par ailleurs sur la musique du maître allemand : « Il y a quelque chose qu'on retrouve dans toutes ses œuvres, quelle que soit la période. Son amour pour la nature, des sentiments exacerbés, quelque chose qui sonne simple, mais qui est hyper complexe, et surtout l'influence de la musique tzigane qui est là depuis le début. Car quand il avait une vingtaine d'années, il a commencé sa carrière musicale en tournant avec un violoniste tzigane, et c'est vraiment quelque chose qui est resté dans sa chair. »
L'album Brahms ''The Piano Trios" du Trio Sōra est paru chez La Dolce Volta.
Retrouvez le Trio Sōra en concert à Grenoble le 15 mai, à Montpellier le 25 mai, à Paris au Bal Blomet le 12 juin, et à Uzès le 25 juillet.
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