Électricité : les heures creuses changent, ce qui vous attend
date 31/01/2025 - 10:59 | micro_reportage Charles Daudon
Le système des heures pleines et des heures creuses, en place depuis 1965, va connaître une évolution majeure dans les mois à venir. Jusqu’ici concentrées la nuit, des heures creuses devraient être ajoutées en entre 11h et 15h pour profiter de la production d’électricité renouvelable.
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Électricité : les heures creuses changent, ce qui vous attend
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Le système des heures pleines et des heures creuses va évoluer. Jusqu’ici, les créneaux tarifaires réduits étaient principalement appliqués la nuit, période de faible consommation. Mais avec l’essor des énergies renouvelables, la donne change. Désormais, une partie des heures creuses devrait être déplacée en journée, entre 11h et 15h.
Cette évolution s’explique par une nouvelle répartition de la production électrique. « Nos réacteurs nucléaires tournent en continu, mais aujourd’hui, on a aussi une production solaire de plus en plus importante en milieu de journée », explique Fabrice Pouliquen, journaliste à Que Choisir. « Résultat : on se retrouve avec beaucoup d’électricité disponible à certaines heures, mais pas assez de consommateurs pour l’absorber. » Dans ces situations, le prix de l’électricité peut même devenir négatif, une situation paradoxale que les autorités veulent corriger.
Pour inciter les Français à décaler leur usage vers ces périodes de surplus, les autorités envisagent donc une refonte du dispositif. « L’idée, c’est de garder un maximum de huit heures creuses par jour, mais en les répartissant différemment », précise Fabrice Pouliquen. Concrètement, il restera « entre cinq et six heures la nuit, et le reste en milieu de journée, entre 11h et 15h ».
Si cette modification semble logique d’un point de vue énergétique, elle pourrait impacter certains usages. C’est notamment le cas des propriétaires de véhicules électriques. « Jusqu’ici, ils profitaient des heures creuses nocturnes pour recharger leur voiture sur une durée suffisante », rappelle le journaliste de Que Choisir : « Avec un créneau réduit à six heures la nuit, certains modèles, notamment les plus gourmands, risquent de ne plus avoir le temps de se charger complètement. » L’entrée en vigueur de cette réforme est prévue pour cet été.
Cette évolution s’explique par une nouvelle répartition de la production électrique. « Nos réacteurs nucléaires tournent en continu, mais aujourd’hui, on a aussi une production solaire de plus en plus importante en milieu de journée », explique Fabrice Pouliquen, journaliste à Que Choisir. « Résultat : on se retrouve avec beaucoup d’électricité disponible à certaines heures, mais pas assez de consommateurs pour l’absorber. » Dans ces situations, le prix de l’électricité peut même devenir négatif, une situation paradoxale que les autorités veulent corriger.
Pour inciter les Français à décaler leur usage vers ces périodes de surplus, les autorités envisagent donc une refonte du dispositif. « L’idée, c’est de garder un maximum de huit heures creuses par jour, mais en les répartissant différemment », précise Fabrice Pouliquen. Concrètement, il restera « entre cinq et six heures la nuit, et le reste en milieu de journée, entre 11h et 15h ».
Si cette modification semble logique d’un point de vue énergétique, elle pourrait impacter certains usages. C’est notamment le cas des propriétaires de véhicules électriques. « Jusqu’ici, ils profitaient des heures creuses nocturnes pour recharger leur voiture sur une durée suffisante », rappelle le journaliste de Que Choisir : « Avec un créneau réduit à six heures la nuit, certains modèles, notamment les plus gourmands, risquent de ne plus avoir le temps de se charger complètement. » L’entrée en vigueur de cette réforme est prévue pour cet été.
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