Les aides à la conduite
date 20/11/2018 - 11:59 | micro_reportage Chrystèle Mollon
Le nouvel observatoire des risques routiers de la mobilité a étudié les habitudes des Français en matière d'aide à la conduite automobile.

© Prévention Routière
Les aides à la conduite
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Les résultats de cette étude sont très instructifs sur les comportements des conducteurs. Emmanuel Renard, directeur de l'éducation de la prévention routière explique que "les aides à la conduites les plus utilisés sont le GPS, l'assistance à la vitesse (le régulateur de vitesse, le limiteur de vitesse) et l'aide au stationnement (radar de recul).
De manière générale, on a un taux d'utilisation de l'ordre de 70% : « curieusement, ce sont les seniors qui utilisent le plus ces aides et ceux qui l'utilisent le moins ce sont les jeunes. Ce n'est pas forcément que les jeunes boudent ce type d'équipement mais c'est sans doute aussi qu'ils ont des véhicules qui ne sont pas équipés. Et malgré tout, sur les véhicules neufs ça constitue quand même un surcoût qui n'est pas négligeable, tout le monde ne fait pas le choix d'avoir ces aides à la conduites ».
Ces outils sont souvent vus comme des avantages pour la sécurité, mais il peut y avoir aussi quelques risques : « quelques effets pervers, par exemple utiliser un GPS et le programmer en conduisant. Et puis les personnes qui ont des avertisseurs de radars : si c'est pour rouler au-dessus de la vitesse autorisée dès qu'on est dans une zone où il n'y a plus de radar c'est pas vraiment l'effet escompté ».
Les outils d'assistance de vitesse peuvent également entraîner une certaine monotonie : « malgré tout, le fait de ne pas être obligé de surveiller son compteur fait que finalement c'est une conduite quand même plus sécuritaire »...
Les chercheurs mettent en garde cependant contre des délais de réactions parfois allongés signe d'un manque d'attention lié à la conduite semi-assistée.
De manière générale, on a un taux d'utilisation de l'ordre de 70% : « curieusement, ce sont les seniors qui utilisent le plus ces aides et ceux qui l'utilisent le moins ce sont les jeunes. Ce n'est pas forcément que les jeunes boudent ce type d'équipement mais c'est sans doute aussi qu'ils ont des véhicules qui ne sont pas équipés. Et malgré tout, sur les véhicules neufs ça constitue quand même un surcoût qui n'est pas négligeable, tout le monde ne fait pas le choix d'avoir ces aides à la conduites ».
Ces outils sont souvent vus comme des avantages pour la sécurité, mais il peut y avoir aussi quelques risques : « quelques effets pervers, par exemple utiliser un GPS et le programmer en conduisant. Et puis les personnes qui ont des avertisseurs de radars : si c'est pour rouler au-dessus de la vitesse autorisée dès qu'on est dans une zone où il n'y a plus de radar c'est pas vraiment l'effet escompté ».
Les outils d'assistance de vitesse peuvent également entraîner une certaine monotonie : « malgré tout, le fait de ne pas être obligé de surveiller son compteur fait que finalement c'est une conduite quand même plus sécuritaire »...
Les chercheurs mettent en garde cependant contre des délais de réactions parfois allongés signe d'un manque d'attention lié à la conduite semi-assistée.
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