Les Transmusicales écolos
date 22/11/2021 - 17:22 | micro_reportage Ivan Mouton
Chaque semaine, nous donnons la parole à des personnes qui luttent pour la sauvegarde de l'environnement. Nous rencontrons l'homme qui s'occupe de la politique de développement durable des Transmusicales de Rennes en Ille-et-Vilaine. A partir du 1er décembre, entre 30 et 50 000 personnes sont attendues. Alors, comment limiter leur impact sur l'environnement ?
Les Transmusicales écolos
Les Transmusicales écolos
play
0:00
0:00
volume-high
« Rendre le festival Les Transmusicales le moins impactant pour la planète et le plus accessible et inclusif possible », c’est le défi de Xavier Paillat, le responsable développement durable et solidaire de ce rendez-vous à Rennes. Depuis 2005, l’équipe du festival entreprend des actions concrètes pour limiter l’empreinte environnementale de la manifestation, à commencer par le transport entre le centre-ville et le site de Rennes-Aéroport comme l’explique Xavier Paillat : « Les Transmusicales, ce sont surtout 30.000 personnes qui viennent au parc-expo de Rennes-Aéroport pendant trois jours, et on a réussi à ce que 65% des personnes viennent et repartent en navette, ce qui nous fait éviter chaque année le déplacement de 4 à 5000 voitures personnelles ».
Le deuxième poste important sur lequel l’organisation travaille est la restauration, très riche en viande. Or, un kilo de viande de bœuf produit 30 fois plus de CO2 qu’un kilo de céréales ou de légumineuses et six fois plus qu’un kilo de viande blanche.
Les organisateurs luttent aussi contre la prolifération des déchets en organisant une opération anti-gaspi avec une association rennaise, l’ADEC, qui récupère toutes les denrées alimentaires non-consommées pendant le festival et encore consommables, et qui les distribue à des associations caritatives.
Ajoutez à cela la volonté de faire travailler des gens du territoire pour le volet économique et la prévention des risques liés à l’alcool ou aux violences sexistes pour l’aspect social, et vous obtenez une vraie politique de développement durable.
Le deuxième poste important sur lequel l’organisation travaille est la restauration, très riche en viande. Or, un kilo de viande de bœuf produit 30 fois plus de CO2 qu’un kilo de céréales ou de légumineuses et six fois plus qu’un kilo de viande blanche.
Les organisateurs luttent aussi contre la prolifération des déchets en organisant une opération anti-gaspi avec une association rennaise, l’ADEC, qui récupère toutes les denrées alimentaires non-consommées pendant le festival et encore consommables, et qui les distribue à des associations caritatives.
Ajoutez à cela la volonté de faire travailler des gens du territoire pour le volet économique et la prévention des risques liés à l’alcool ou aux violences sexistes pour l’aspect social, et vous obtenez une vraie politique de développement durable.
A voir aussi