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Accueil | Replay | Actualité | Marché automobile électrique français sous tension : cap sur les 800 000 ventes en 2027

Marché automobile électrique français sous tension : cap sur les 800 000 ventes en 2027

date 06/05/2024 - 16:16 | micro_reportage La rédaction
À l'heure du tout électrique, l'Europe veut achever sa mue d'ici 2035 en supprimant tout bonnement des voitures neuves les moteurs essence, diesel et hybride. Un parcours qui pourrait s'avérer semé d'embûches à l'approche des élections européennes où cette échéance devient un sujet, voire un argument électoral…
C'est dans ce contexte houleux que le gouvernement veut mettre un coup d'accélérateur à l'électrification du parc.
illustration de Marché automobile électrique français sous tension : cap sur les 800 000 ventes en 2027
Image d'illustration 
Objectif pour 2027 : 800 000 ventes de voitures électriques, pour répondre au contrat de filière signé par l'industrie automobile avec le gouvernement. Un défi, quand l'on sait que le marché de l'électrique a connu un ralentissement en France en 2024 et que cela reviendrait à multiplier les ventes par trois en quatre ans.

Et pour atteindre cet objectif ambitieux, le gouvernement a annoncé « poursuivre les dispositifs de soutien à l'achat et à la location longue durée de véhicules neufs à zéro émission », comme avec le bonus écologique à l'achat ou le leasing de voitures électriques. Car oui, l'accessibilité à ce marché est l'enjeu principal. Il faut « permettre à ceux qui le peuvent d'acquérir un véhicule à zéro émission neuf, et créer un marché du véhicule d'occasion » électrique, souligne les signataires du contrat.

L'État s'est également engagé à soutenir les entreprises en maintenant la baisse des impôts de production et le fonds de soutien Avenir automobile. De son côté, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire reste optimiste : « Nous maintiendrons cette politique, confirmant les choix stratégiques qui ont été faits, et répondrons aux difficultés qui peuvent se poser ici ou là, sans varier de cap. »

Il faut aussi que le marché soit plus attractif. Et de ce côté, des innovations sont à prévoir : certains modèles phares de l'industrie de l'automobile français vont passer à l'électrique. Parmi ces voitures mythiques, on verra notamment la Renault 5 et de la Peugeot 3008. Bruno Le Maire a d'ailleurs réitéré l'objectif annoncé par Emmanuel Macron de produire deux millions de voitures « électrifiées » (électriques et hybrides) en 2030.

Mais qui dit voitures électriques dit bornes de recharge. Et pour cela, l'État devra tenir sa promesse des 400 000 points de recharge prévus d'ici 2030. Idéalement, la moitié des grandes copropriétés devraient également être pré-équipées en bornes d'ici la fin 2027.

Un cahier des charges bien rempli donc. Surtout quand l'ambition affichée est la suppression pure et simple de tous les moteurs non-électriques d'ici à 2035. Une question qui fait débat à quelques semaines des élections européennes car un changement de majorité politique pourrait perturber cette décision.

Luca de Meo, président du lobby bruxellois des constructeurs, l'ACEA, et patron de Renault annonce qu'il serait, de toute façon, compliqué de ne pas « endommager toute l'industrie et toute la chaîne de valeur de l'automobile européenne » vu le délai imposé.

Ne reste plus qu'à voir donc si l'Europe continuera sur sa lancée et prendra la corde de l'électrification.