Marché des voitures neuves : en novembre, les ventes plongent de 13%
date 02/12/2024 - 16:15 | micro_reportage La rédaction
Les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 13% en novembre 2024, poursuivant une tendance baissière pour le septième mois consécutif. Si les hybrides gagnent en popularité, les électriques reculent et le marché de l’occasion domine les transactions. À l’approche des changements réglementaires de 2025, le secteur reflète des mutations profondes, entre enjeux économiques, environnementaux et sociaux.
Image d'illustration
Le marché automobile français enregistre un septième mois consécutif de baisse. En novembre 2024, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 13%, avec 133 319 unités écoulées, contre 153 210 en novembre 2023. Si le mois comptait deux jours ouvrés de moins que l’an dernier, cette nouvelle baisse illustre une tendance plus globale : depuis le début de l’année, le marché accuse une diminution de 4 %.
Dans ce contexte, les véhicules hybrides continuent de tirer leur épingle du jeu. Avec une progression globale de 17 %, ces modèles représentent désormais 48 % des immatriculations, en particulier grâce aux microhybrides (+71 %). Les hybrides rechargeables, eux, reculent de 20 %, tandis que les électriques chutent de 24 %, bien qu’ils conservent une part de marché de 18 %. « Cette baisse apparente des électriques masque d’importantes disparités », explique Marie-Laure Nivot, responsable analyse marché chez AAA Data. Renault progresse de 77 % grâce à ses Renault 5 et Scenic, mais des marques comme Tesla (-60 %) ou Dacia (-72 %) freinent la dynamique globale.
Face aux prix élevés et aux incertitudes réglementaires, le marché de l’occasion offre une alternative attractive. Avec plus de trois véhicules d’occasion vendus pour un neuf, ce segment progresse de 3,6 % sur l’année, malgré un léger recul de 2 % en novembre. Les transactions concernent majoritairement des modèles Crit’Air 1 et 2, mais les voitures électriques d’occasion enregistrent une hausse notable de 19 %, soutenues par l’extension possible du leasing social en 2025.
En parallèle, les préparatifs à l’exclusion des véhicules Crit’Air 3 de la ZFE du Grand Paris à partir de janvier 2025 suscitent des inquiétudes. Ces modèles représentent encore 18 % du parc automobile en Île-de-France, avec des disparités importantes selon les départements, notamment en Seine-Saint-Denis, où le taux atteint 22 %.
Dans ce contexte, les véhicules hybrides continuent de tirer leur épingle du jeu. Avec une progression globale de 17 %, ces modèles représentent désormais 48 % des immatriculations, en particulier grâce aux microhybrides (+71 %). Les hybrides rechargeables, eux, reculent de 20 %, tandis que les électriques chutent de 24 %, bien qu’ils conservent une part de marché de 18 %. « Cette baisse apparente des électriques masque d’importantes disparités », explique Marie-Laure Nivot, responsable analyse marché chez AAA Data. Renault progresse de 77 % grâce à ses Renault 5 et Scenic, mais des marques comme Tesla (-60 %) ou Dacia (-72 %) freinent la dynamique globale.
Face aux prix élevés et aux incertitudes réglementaires, le marché de l’occasion offre une alternative attractive. Avec plus de trois véhicules d’occasion vendus pour un neuf, ce segment progresse de 3,6 % sur l’année, malgré un léger recul de 2 % en novembre. Les transactions concernent majoritairement des modèles Crit’Air 1 et 2, mais les voitures électriques d’occasion enregistrent une hausse notable de 19 %, soutenues par l’extension possible du leasing social en 2025.
En parallèle, les préparatifs à l’exclusion des véhicules Crit’Air 3 de la ZFE du Grand Paris à partir de janvier 2025 suscitent des inquiétudes. Ces modèles représentent encore 18 % du parc automobile en Île-de-France, avec des disparités importantes selon les départements, notamment en Seine-Saint-Denis, où le taux atteint 22 %.