Mozart sous la baguette de Debora Waldman
Première femme à diriger un orchestre national français, la cheffe d'orchestre prépare un cycle Mozart au Collège des Bernardins.
Dernière modification : 20/11/2025 17:05
La cheffe d'orchestre revient sur son parcours international et sa passion pour la musique.
© Edouard Brane
Dès l’enfance, la vie de Debora Waldman prend une dimension internationale : « Je suis née au Brésil et à mes 3 ans, ma mère nous a emmenés en Israël. Quand j'avais 14 ans, elle nous a emmenés en Argentine. » La cheffe d'orchestre, issue d'une famille de musiciens, a commencé par apprendre le piano, puis la flûte, avant de se consacrer à la direction d'orchestre et la composition au conservatoire de Buenos Aires. Elle réalise ensuite son rêve : « Je suis venue en France toute seule. C'était mon rêve de venir à Paris, de me perfectionner au Conservatoire Supérieur National de Paris (CNSM), et c'est ce que j'ai fait. »
Debora Waldman se définit par sa persévérance : « Mon 2ᵉ prénom, c'est détermination ! J'arrive toujours à mes fins, petit à petit, mais avec beaucoup de diplomatie, parce que je tiens à ce que tout le monde soit heureux et pas crispé, parce que l'humain compte beaucoup pour moi. » Depuis 5 ans, elle dirige l’Orchestre National d’Avignon-Provence. Elle est la première femme à avoir pris la tête d'un orchestre national en France.
Aujourd'hui, elle prépare un projet ambitieux, ‘‘Un cycle inédit à Paris’’. Objectif, jouer l'intégralité des 41 symphonies de Mozart, en 12 concerts : « Il a créé sa première symphonie, à seulement 8 ans, c'était un enfant ! » La cheffe observe l’évolution de style chez le compositeur autrichien : « Il y a eu une espèce de déclic autour des symphonies 7 et 8, avec l'introduction de la timbale. Et puis, à partir de la 14ᵉ, où il a commencé à composer de l'opéra, on sent comme le style opératique s'introduit dans ses symphonies, et ça le suit jusqu'à la fin. »
Les 41 symphonies de Mozart en 12 concerts, ça commence le 2 décembre 2025 sous les voûtes gothiques du Collège des Bernardins à Paris.
Debora Waldman se définit par sa persévérance : « Mon 2ᵉ prénom, c'est détermination ! J'arrive toujours à mes fins, petit à petit, mais avec beaucoup de diplomatie, parce que je tiens à ce que tout le monde soit heureux et pas crispé, parce que l'humain compte beaucoup pour moi. » Depuis 5 ans, elle dirige l’Orchestre National d’Avignon-Provence. Elle est la première femme à avoir pris la tête d'un orchestre national en France.
Aujourd'hui, elle prépare un projet ambitieux, ‘‘Un cycle inédit à Paris’’. Objectif, jouer l'intégralité des 41 symphonies de Mozart, en 12 concerts : « Il a créé sa première symphonie, à seulement 8 ans, c'était un enfant ! » La cheffe observe l’évolution de style chez le compositeur autrichien : « Il y a eu une espèce de déclic autour des symphonies 7 et 8, avec l'introduction de la timbale. Et puis, à partir de la 14ᵉ, où il a commencé à composer de l'opéra, on sent comme le style opératique s'introduit dans ses symphonies, et ça le suit jusqu'à la fin. »
Les 41 symphonies de Mozart en 12 concerts, ça commence le 2 décembre 2025 sous les voûtes gothiques du Collège des Bernardins à Paris.
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