Oleo 100 : le biocarburant 100% végétal pour décarboner les collectivités et le transport
date 02/10/2024 - 19:13 | micro_reportage Ivan Mouton
La société Oleo 100 développe un biocarburant 100% végétal appelé B100, fabriqué à partir d'huile de colza française. Ce carburant est utilisé pour les motorisations poids lourd diesel et permet de décarboner le parc des collectivités et des transporteurs de marchandises et de voyageurs. Plus de 1800 clients, dont une cinquantaine de collectivités, ont déjà opté pour cette formule. Le biocarburant B100 permet une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre par rapport au gasoil.
© CONVERGENCE-MEDIA-OLEO
Oleo 100 : le biocarburant 100% vé…
Oleo 100 : le biocarburant 100% végétal pour décarboner les collectivités et le transport
play
0:00
0:00
volume-high
Le B100, biocarburant développé par Oleo 100, offre une solution concrète pour décarboner le transport routier. Alice Cosnard explique sa fabrication : « Ce biocarburant est fabriqué à base de graines de colza triturées dans nos usines en France. Nous avons 3 sites de production : Rouen, le Mériot et Bassens à côté de Bordeaux. »
Concernant la compatibilité, elle précise : « Ce carburant est utilisé uniquement pour les motorisations poids lourd diesel. Tout ce qui est avant Euro 6, donc avant 2014, c'est assez simple de le passer en biocarburant, ça ne nécessite pas d'équipements spécifiques. À partir de Euro 6, ça nécessite un rétrofit, un petit boîtier que le constructeur vient monter sur le véhicule. »
L'impact environnemental est significatif : « Grâce à cette énergie 100% végétale, les collectivités et transporteurs de marchandises peuvent décarboner leur parc à hauteur de 60% de baisse de gaz à effet de serre par rapport au gasoil. »
L'adoption du B100 est en pleine croissance. Aujourd'hui, on compte plus de 1800 clients utilisateurs d'Oleo 100, ça représente plus de 15000 véhicules qui roulent. On retrouve des transporteurs de marchandises et plus d'une cinquantaine de collectivités : « Ça concerne le transport au global, donc transporteur de marchandises, transporteurs de voyageurs, tout ce qui est car, bus, même le rail, et également la collecte de déchets, les bennes à ordures ménagères. »
Quant aux préoccupations sur l'utilisation des terres agricoles, elle rassure : « Aujourd'hui, on fait du colza en France pour pouvoir faire de la protéine animale. 70% de la graine est destinée à la protéine animale et à l'huile alimentaire. La surface de colza est avant tout une surface alimentaire et c'est vraiment le surplus d'huile qu'on valorise en biocarburant. »
Concernant la compatibilité, elle précise : « Ce carburant est utilisé uniquement pour les motorisations poids lourd diesel. Tout ce qui est avant Euro 6, donc avant 2014, c'est assez simple de le passer en biocarburant, ça ne nécessite pas d'équipements spécifiques. À partir de Euro 6, ça nécessite un rétrofit, un petit boîtier que le constructeur vient monter sur le véhicule. »
L'impact environnemental est significatif : « Grâce à cette énergie 100% végétale, les collectivités et transporteurs de marchandises peuvent décarboner leur parc à hauteur de 60% de baisse de gaz à effet de serre par rapport au gasoil. »
L'adoption du B100 est en pleine croissance. Aujourd'hui, on compte plus de 1800 clients utilisateurs d'Oleo 100, ça représente plus de 15000 véhicules qui roulent. On retrouve des transporteurs de marchandises et plus d'une cinquantaine de collectivités : « Ça concerne le transport au global, donc transporteur de marchandises, transporteurs de voyageurs, tout ce qui est car, bus, même le rail, et également la collecte de déchets, les bennes à ordures ménagères. »
Quant aux préoccupations sur l'utilisation des terres agricoles, elle rassure : « Aujourd'hui, on fait du colza en France pour pouvoir faire de la protéine animale. 70% de la graine est destinée à la protéine animale et à l'huile alimentaire. La surface de colza est avant tout une surface alimentaire et c'est vraiment le surplus d'huile qu'on valorise en biocarburant. »
A voir aussi