Ollioules/Sanary-sur-Mer : mise en service
C'est ce lundi 21 décembre 2020 qu'a été ouvert à la circulation ce tout nouvel échangeur situé à l'ouest de Toulon sur l'A50... Après deux ans de travaux, ce nouvel accès à l'autoroute va permettre de faciliter les mobilités du quotidien.
Dernière modification : 24/12/2020 03:18

Blaise Rapior, Directeur Général du réseau Escota de VINCI Autoroutes
"Ce projet est une double fierté" (Blaise Rapior, Directeur Général du réseau Escota de VINCI Autoroutes interrogé par Stéphanie Dionnet)
« La première, c'est la fierté de l'ingénieur, puisque nous avons réalisé une belle infrastructure dans un environnement qui était très contraint, un environnement urbanisé où la proximité des riverains a amené un certain nombre de contraintes que nous avons su intégrer dans le projet, pour faire un projet et un chantier qui se sont très bien déroulés. Et puis, une seconde fierté qui est celle de faire aboutir un projet partenarial, avec les collectivités locales. Un projet ancien, qui a connu de nombreuses vicissitudes et nous avons réussi à le mettre sur de bons rails, à partir du moment où tout le monde a apporté son soutien à ce projet. »
Une initiative importante aussi pour les habitants : « C'est un échangeur qui a une vocation d'abord d'améliorer la desserte de la métropole de Toulon pour les trajets domicile-travail. Mais cette infrastructure sera aussi utile en période estivale puisqu'elle offre un accès supplémentaire vers le littoral varois... »
Pour désengorger aussi les villes et les rues... « On l'évoquait à l'instant avec les élus : le nombre de voiries sur le réseau secondaire qui sont saturées à l'ouest de Toulon est relativement important et cette infrastructure va apporter beaucoup d'améliorations en termes de fluidité, y compris en dehors de l'autoroute. »

Hubert Falco, Président de Toulon Provence Méditerranée
"Bien vivre dans le Var et bien y travailler" (Hubert Falco, Président de Toulon-Provence-Méditerranée au micro de Stéphanie Dionnet)
« Si vous voulez rejoindre Marseille et aller à Nice, vous êtes dans l'obligation de traverser le plus beau département de France qu'est le Var avec ses communes toutes plus belles les unes que les autres. Donc, le Var est un axe majeur pour bien y vivre et pour bien y travailler. Nous sommes 1,1 million d'habitants aujourd'hui qui recevons des millions de touristes. Donc axe majeur entre l'est et l'ouest, cet investissement était essentiel et nécessaire, d'intérêt général et nous l'avons réalisé dans bon état d'esprit, en parfait partenariat entre public et privé avec VINCI, l'État, le département, Sud Sainte Baume et Toulon-Provence-Méditerranée, avec toujours dans notre tête l'intérêt de nos concitoyens. Bien vivre dans le Var et bien y travailler. »
Julien Sol, Conducteur d'opérations de VINCI Autoroutes
Quelles sont les différentes étapes d'un tel chantier ? Julien Sol, Conducteur d'opérations de VINCI Autoroutes
« On a eu environ deux ans de travaux pour arriver là où on est aujourd'hui, à cette phase de mise en service. La première étape, c'est ce qu'on appelle le dégagement des emprises. Donc, on est venu libérer physiquement toutes les emprises pour pouvoir commencer les travaux de terrassement. Ensuite, on a monté les remblais qui permettent de constituer les plateformes des différentes gares de péage et des bretelles d'entrée/sortie. Puis ensuite réaliser tout ce qui est chaussée, assainissement, bassin, traitement des eaux. Et ensuite, on est venu réaliser les gares de péage en elles-mêmes, avec tous les équipements associés. »
Beaucoup de travail sur plus de deux ans : « Ça a été beaucoup de travail, un peu de stress, voire beaucoup à certaines périodes, ponctuées par des moments un peu plus compliqués, comme on l'a tous connu avec les pandémies de COVID. Donc, le chantier s'est arrêté pendant près de deux mois. Puis on a dû relancer toutes les entreprises, toutes les équipes pour arriver là où on est aujourd'hui. »
Combien d'hommes concrètement, sur cette période ? « Sur deux ans, difficile de dire le nombre d'hommes. En tout cas, ce qu'on peut dire, c'est un nombre d'heures : 175 000 heures de travaux. C'est assez conséquent. On a eu plus d'une dizaine de marchés de travaux, plusieurs dizaines d'entreprises qui sont venues de la région, de la France pour travailler sur cet échangeur. »