On ne mégote pas avec le recyclage
date 24/05/2021 - 18:32 | micro_reportage La rédaction
Collecter, dépolluer et recycler les mégots pour en faire un isolant thermique pour le bâtiment et le textile: c'est le Défi pour la Planète de Julien Paque, fondateur de ‘‘Tchao Mégot’’.

On ne mégote pas avec le recyclage
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Un mégot contient 4000 substances toxiques pour l'homme et l'environnement. Pour éradiquer ce fléau, l'équipe de ‘‘Tchao Mégot’’, emmenée par Julien Paque, jeune ingénieur de 24 ans, a imaginé un procédé en 3 phases : « La première étape consiste à collecter le mégot de manière sécurisée et adaptée. Pour cela, on a fait 2 choses : une partie ‘‘produit’’, avec des cendriers sensibilisateurs qui communiquent sur le recyclage, et une partie ‘‘service’’, dont le but est de vider le cendrier dans une sac hermétique pour qu'on puisse le récupérer ».
Le cœur innovant du projet ‘‘Tchao Mégot’’ réside dans la deuxième étape : la dépollution. « On a mis au point une technologie unique au monde qui permet de dépolluer le mégot de manière écologique, sans eau ni solvant toxique. L'avantage, c'est qu'on ne déplace pas la pollution. »
Une fois le mégot transformé en fibre propre et sans odeur, la troisième étape du projet consiste à la réutiliser dans différents domaines comme l'isolation dans le bâtiment ou le textile. « On peut utiliser cette matière pour faire du rembourrage de doudounes par exemple, et cela permet de faire des manteaux propres, chaud et sans odeur. »
200 clients privés, 20 collectivités territoriales ont déjà adopté ce dispositif.
Le cœur innovant du projet ‘‘Tchao Mégot’’ réside dans la deuxième étape : la dépollution. « On a mis au point une technologie unique au monde qui permet de dépolluer le mégot de manière écologique, sans eau ni solvant toxique. L'avantage, c'est qu'on ne déplace pas la pollution. »
Une fois le mégot transformé en fibre propre et sans odeur, la troisième étape du projet consiste à la réutiliser dans différents domaines comme l'isolation dans le bâtiment ou le textile. « On peut utiliser cette matière pour faire du rembourrage de doudounes par exemple, et cela permet de faire des manteaux propres, chaud et sans odeur. »
200 clients privés, 20 collectivités territoriales ont déjà adopté ce dispositif.

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