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Accueil | Replay | Actualité | Périphérique parisien : vers une limitation de la vitesse à 50km/h à partir du 1er octobre

Périphérique parisien : vers une limitation de la vitesse à 50km/h à partir du 1er octobre

date 10/09/2024 - 09:11 | micro_reportage La rédaction
Anne Hidalgo a annoncé ce lundi que la vitesse sur le périphérique parisien serait limitée à 50km/h à partir du 1er octobre. Malgré de nombreuses contestations quant aux potentielles répercussions de la mesure, la maire de Paris semble être la seule compétente pour fixer la vitesse sur le périphérique.
illustration de Périphérique parisien : vers une limitation de la vitesse à 50km/h à partir du 1er octobre
C’était annoncé, la date est maintenant posée. Profitant de l’effervescence provoquée par les jeux olympiques et paralympiques, Anne Hidalgo a assuré au micro de RTL, lundi 9 septembre, que la limitation à 50km/h de la vitesse sur le périphérique parisien sera effective le 1er octobre.

Fin novembre 2023, la mairie de Paris avait rendu public sa volonté de baisser à 50km/h la vitesse maximale autorisée sur les 35km de voies qui encerclent la capitale. La maire avait réaffirmé cet objectif début janvier en soutenant qu’au lendemain des jeux, elle signerait « l’arrêté réduisant la vitesse à 50km/h ». Clément Beaune, ancien ministre des Transports, avait alors réagi en jugeant « aberrante » la mesure et en disant que l’Etat « ne (la) validerait pas ».

Ce matin, tout en fixant l’échéance au début du mois prochain, Anne Hidalgo a assuré que la limitation de la vitesse relevait de « sa décision ». Il apparaît effectivement que depuis 2017, la compétence pour fixer la vitesse sur le périphérique parisien revient exclusivement à la maire de la ville. Le préfet de police de Paris, représentant de l’Etat sur le territoire, pourrait cependant empêcher la mise en place effective de cette mesure en n’installant pas les contrôles routiers nécessaires.

Outre les questions de compétence, la mesure en elle-même est vivement critiquée. Agnès Pannier-Runacher, ancienne ministre de la transition écologique, l’avait qualifié « d'antisociale » et estimait qu’elle était susceptible de générer davantage de bouchons et donc d’émissions de CO2. « Aucune des études publiées n'a jamais démontré l'intérêt d'un passage de 70 à 50 km/h », avaient quant à eux fait valoir cinq élus parisiens de droite, dans une tribune.

A l’inverse, certains défendent la mesure. Celle-ci serait « de bien commun » et aurait « un intérêt collectif » d'après David Belliard, adjoint écologiste à la voirie de la capitale. De son côté Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, parle de « perspective inéluctable ».