Petites voitures électriques : le pari gagnant de la production française ?
date 28/05/2024 - 14:19 | micro_reportage La rédaction
Depuis les années 2000, la production automobile française a été divisée par deux. Mais le faible coût de l'énergie dans l'hexagone pourrait permettre la relocalisation de la production, en particulier des petits véhicules électriques, très prisés par les français.
Image d'illustration générée via IA
Le ‘‘Made in France’’, ça commence dans le monde de l'automobile. Selon un rapport de la Fondation pour la nature et l'Homme (FNH) et de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), la production française pourrait même être compétitive d'ici à 2030.
Face à l'Europe de l'Est, l'Espagne et la Turquie, dans lesquels la production de petits véhicules électriques a été délocalisée ces dernières années, la France devient une solution envisageable grâce au coût de l'énergie plus avantageux. Ainsi, une petite voiture électrique produite en France ne revient que 2,5% plus cher qu'en Espagne, et 2% en Slovaquie, soit 260€ du prix de revient par véhicule.
Chez Renault, la relocalisation est déjà en marche : le constructeur a pris la décision de produire sa R5 dans le Nord. En revanche, la future Twingo, elle, sera fabriquée en République Tchèque. L'économiste Bernard Jullien, qui a contribué au rapport, a souligné que « le pari de Renault doit être soutenu pour qu'il soit durable, et qu'il n'y ait pas de remise en question de cet arbitrage ».
Du côté de Stellantis, sa C3 électrique reste en Slovaquie. Le groupe automobile, dirigé par Carlos Tavares, préfère privilégier la production française sur ses véhicules « à forte valeur ajoutée ».
Le développement des petites voitures électriques est devenu indispensable pour les français qui les apprécient pour leur aspect pratique sur les trajets courts et leur conduite plus verte. Selon Bernard Jullien, le passage à l'électrique peut être « un point de bascule » car la production électrique implique la réduction de la part de main d'œuvre. Pour pallier à ces pertes, les entreprises n'ont donc pas vraiment d'autres choix que de relocaliser.
Face à l'Europe de l'Est, l'Espagne et la Turquie, dans lesquels la production de petits véhicules électriques a été délocalisée ces dernières années, la France devient une solution envisageable grâce au coût de l'énergie plus avantageux. Ainsi, une petite voiture électrique produite en France ne revient que 2,5% plus cher qu'en Espagne, et 2% en Slovaquie, soit 260€ du prix de revient par véhicule.
Chez Renault, la relocalisation est déjà en marche : le constructeur a pris la décision de produire sa R5 dans le Nord. En revanche, la future Twingo, elle, sera fabriquée en République Tchèque. L'économiste Bernard Jullien, qui a contribué au rapport, a souligné que « le pari de Renault doit être soutenu pour qu'il soit durable, et qu'il n'y ait pas de remise en question de cet arbitrage ».
Du côté de Stellantis, sa C3 électrique reste en Slovaquie. Le groupe automobile, dirigé par Carlos Tavares, préfère privilégier la production française sur ses véhicules « à forte valeur ajoutée ».
Le développement des petites voitures électriques est devenu indispensable pour les français qui les apprécient pour leur aspect pratique sur les trajets courts et leur conduite plus verte. Selon Bernard Jullien, le passage à l'électrique peut être « un point de bascule » car la production électrique implique la réduction de la part de main d'œuvre. Pour pallier à ces pertes, les entreprises n'ont donc pas vraiment d'autres choix que de relocaliser.