Portière gauche, main droite et inversement
date 25/02/2023 - 11:45 | micro_reportage Sébastien Dath
Rouler autrement, c’est faire attention aux autres usagers de la route et notamment à tous ceux qui utilisent des mobilités douces… Dans le bilan de l’accidentalité 2022 dévoilé il y a quelques jours, les cyclistes et autres trottinettistes représentent désormais 8% des tués et 20% des blessés graves.

© Sécurité Routière
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Portière gauche, main droite et inversement
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Pour lutter contre l'emportiérage, les accidents de portières, une campagne de sensibilisation inspirée du modèle néerlandais vient d’être lancée. Elle s’intitule ‘‘portière gauche main droite, portière droite main gauche’’.
Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité Routière explique qu’il s’agit de « sensibiliser les gens par l’acquisition d’actes de réflexes ». Autrement dit, explique-t-elle, « à partir du moment où vous vous obligez à ouvrir votre portière avec la main inverse, vous êtes obligés de pivoter, vous êtes obligés de vérifier votre angle mort ». Cela fait partie, selon la déléguée, des petits gestes qui doivent devenir habituels.
La campagne rappelle l’importance de penser aux autres lorsque l’on est au volant, mais aussi de penser à soi lorsque l’on est à vélo ou trottinette, en s’équipant d’un casque susceptible de nous faire éviter le pire. Les conséquences d’un emportiérage sont en effet particulièrement graves. Caroline Deck, chercheuse en biomécanique à l’université de Strasbourg, affirme que lorsqu’un cycliste ou trottinettiste percute une portière, il « tombe à la renverse et vient taper le crâne sur la chaussée ».
Elle précise alors qu’en cas de non-port du casque, « il encourt un risque de fracture crânienne de 100% et aussi un risque de lésions neurologiques, c’est-à-dire une perte initiale de connaissance ». À l’inverse, insiste la chercheuse, si le cycliste est casqué « le pourcentage de lésions va drastiquement diminuer, avec des fractures crâniennes inférieures à la moitié et un risque de lésions neurologiques inférieures à 6% ». Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Alors même si le port du casque n’est pas encore obligatoire, ne vous en privez pas, cela pourrait bien vous sauver le vie.
Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité Routière explique qu’il s’agit de « sensibiliser les gens par l’acquisition d’actes de réflexes ». Autrement dit, explique-t-elle, « à partir du moment où vous vous obligez à ouvrir votre portière avec la main inverse, vous êtes obligés de pivoter, vous êtes obligés de vérifier votre angle mort ». Cela fait partie, selon la déléguée, des petits gestes qui doivent devenir habituels.
La campagne rappelle l’importance de penser aux autres lorsque l’on est au volant, mais aussi de penser à soi lorsque l’on est à vélo ou trottinette, en s’équipant d’un casque susceptible de nous faire éviter le pire. Les conséquences d’un emportiérage sont en effet particulièrement graves. Caroline Deck, chercheuse en biomécanique à l’université de Strasbourg, affirme que lorsqu’un cycliste ou trottinettiste percute une portière, il « tombe à la renverse et vient taper le crâne sur la chaussée ».
Elle précise alors qu’en cas de non-port du casque, « il encourt un risque de fracture crânienne de 100% et aussi un risque de lésions neurologiques, c’est-à-dire une perte initiale de connaissance ». À l’inverse, insiste la chercheuse, si le cycliste est casqué « le pourcentage de lésions va drastiquement diminuer, avec des fractures crâniennes inférieures à la moitié et un risque de lésions neurologiques inférieures à 6% ». Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Alors même si le port du casque n’est pas encore obligatoire, ne vous en privez pas, cela pourrait bien vous sauver le vie.
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