Pour une meilleure fin des vie des objets
date 23/02/2024 - 11:12 | micro_reportage Charles Daudon
Nous la payons tous quand on achète un appareil électroménager, informatique ou un canapé : c'est l'écocontribution ou l'écoparticipation. À quoi sert-elle ? L'association de consommateurs fait le point.
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Pour une meilleure fin des vie des objets
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Aujourd'hui, le montant annuel des éco-contributions représente un peu moins de 2 milliards d'euros et on estime qu'en 2025, il y aura près de 5 milliards d'euros collectés avec d'autres produits concernés", explique Fabienne Maleysson, journaliste au magazine Que Choisir. Dans son numéro de février, l'association de consommateurs s'est penchée sur ce dispositif chargé d'organiser la fin de vie de nombreux biens de consommation pour limiter au maximum leur impact sur l'environnement. Avec deux objectifs principaux : le réemploi ou le recyclage. Pour l'association de consommateurs, l'efficacité du système laisse à désirer.
« À commencer par la collecte avec de nombreux appareils électroménagers, riches en métaux, qui échappent avec des filières parallèles. Il y a aussi les déchetteries qui ne sont pas toutes en capacité de faire un tri efficace, le recyclage qui n'est pas toujours possible ou encore le réemploi (donner une seconde vie à un appareil) qui n'est pas suffisamment soutenu. Ces quelques euros que nous payons à chaque fois ne sont pas forcément bien utilisés. » Pour améliorer la collecte des produits usagés, l'UFC-Que Choisir rappelle l'existence de nombreux dispositifs, dont certains peu connus du grand public.
"Dans les magasins, on peut déposer son appareil ou son canapé quand on achète un article équivalent. Pour les grandes surfaces, on doit pouvoir le faire même sans acheter un nouveau, c'est la loi. Pour donner une seconde vie à un appareil, il existe aussi des structures comme Emmaüs ou les Ressourceries. Enfin, si on veut jeter, il faut jeter au bon endroit en se renseignant sur les points de collecte ou les déchetteries.
« À commencer par la collecte avec de nombreux appareils électroménagers, riches en métaux, qui échappent avec des filières parallèles. Il y a aussi les déchetteries qui ne sont pas toutes en capacité de faire un tri efficace, le recyclage qui n'est pas toujours possible ou encore le réemploi (donner une seconde vie à un appareil) qui n'est pas suffisamment soutenu. Ces quelques euros que nous payons à chaque fois ne sont pas forcément bien utilisés. » Pour améliorer la collecte des produits usagés, l'UFC-Que Choisir rappelle l'existence de nombreux dispositifs, dont certains peu connus du grand public.
"Dans les magasins, on peut déposer son appareil ou son canapé quand on achète un article équivalent. Pour les grandes surfaces, on doit pouvoir le faire même sans acheter un nouveau, c'est la loi. Pour donner une seconde vie à un appareil, il existe aussi des structures comme Emmaüs ou les Ressourceries. Enfin, si on veut jeter, il faut jeter au bon endroit en se renseignant sur les points de collecte ou les déchetteries.
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