Recyclage des batteries électriques : un enjeu grandissant pour l’automobile
date 21/03/2025 - 12:46 | micro_reportage Perrine Martin
Les casses automobiles se transforment pour accueillir les premières générations de voitures électriques hors d'usage. Jenna Pellerin travaille pour l'un des premiers centres de recyclage de véhicules hybrides et électriques.

© Gièvres Auto
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Recyclage des batteries électriques : un enjeu grandissant pour l’automobile
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Avec l’augmentation du nombre de voitures électriques sur les routes, le traitement de leurs batteries en fin de vie devient un défi croissant. Jenna Pellerin, de la casse automobile Gièvres Auto en région Centre-Val-de-Loire, décrit un processus encore largement tourné vers le recyclage plutôt que la réutilisation : « Aujourd’hui, 98 % des batteries partent au recyclage. » Avant d’être acheminées vers des entreprises spécialisées, elles passent par une phase de neutralisation et de mise en sécurité, explique-t-elle : « Une fois déposée, la batterie est ouverte, diagnostiquée et neutralisée. On enlève certains éléments pour sécuriser son transport. »
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces batteries ne sont pas encore reconditionnées pour une seconde vie dans un véhicule électrique, précise Jenna Pellerin : « Elles sont destinées à repartir dans la filière des matières premières. Les entreprises agréées vont extraire les terres rares et les métaux pour qu’ils soient réutilisés. »
La casse Gièvres Auto reçoit des batteries issues de deux catégories de véhicules : des modèles en fin de vie, souvent âgés d’une dizaine d’années, et des voitures accidentées, parfois très récentes. En 2024, l’entreprise a envoyé près de 100 batteries au recyclage, un chiffre en nette progression : « Rien qu’en janvier 2025, on en a déjà traité 40 », souligne-t-elle.
Cette tendance devrait s’accélérer. Selon les prévisions, le poids total des batteries à recycler dépassera les 50 000 tonnes d’ici 2027. Pour mieux encadrer leur gestion, un passeport numérique sera mis en place, permettant un suivi précis de leur provenance et de leur recyclage. Un pas vers une industrie plus transparente et durable.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces batteries ne sont pas encore reconditionnées pour une seconde vie dans un véhicule électrique, précise Jenna Pellerin : « Elles sont destinées à repartir dans la filière des matières premières. Les entreprises agréées vont extraire les terres rares et les métaux pour qu’ils soient réutilisés. »
La casse Gièvres Auto reçoit des batteries issues de deux catégories de véhicules : des modèles en fin de vie, souvent âgés d’une dizaine d’années, et des voitures accidentées, parfois très récentes. En 2024, l’entreprise a envoyé près de 100 batteries au recyclage, un chiffre en nette progression : « Rien qu’en janvier 2025, on en a déjà traité 40 », souligne-t-elle.
Cette tendance devrait s’accélérer. Selon les prévisions, le poids total des batteries à recycler dépassera les 50 000 tonnes d’ici 2027. Pour mieux encadrer leur gestion, un passeport numérique sera mis en place, permettant un suivi précis de leur provenance et de leur recyclage. Un pas vers une industrie plus transparente et durable.

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