Recyclerie Madeline contre obsolescence programmée
date 02/11/2020 - 03:04 | micro_reportage Ivan Mouton
Nos objets électroniques encombrent les déchetteries alors qu'ils pourraient encore servir, ou rejoindre les étagères de cette recyclerie !
Recyclerie Madeline contre obsoles…
Recyclerie Madeline contre obsolescence programmée
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Agnès Mollon est vice-présidente de la Recyclerie Madeline, à Riom près de Clermont-Ferrand. Un lieu qui, depuis 2015, a remis en état de fonctionnement près de quatre tonnes d'objets de consommation courante.
« On récupère à peu près tout ce qui est encore utilisable. Beaucoup de vaisselle, de l'électroménager, des miroirs, des horloges, des vélos, du matériel de puériculture. Beaucoup d'objets sont encore en bon état, simplement parce que les gens en ont acheté un nouveau et ils n'ont plus besoin de l'ancien et on n'a pas besoin de réparer. »
Parce que nous jetons souvent des objets qui n'ont qu'un petit problème : « Souvent, c'est très léger. C'est un bouton qui fait faux contact. Les imprimantes qui ne fonctionnent plus, etc. »
Et ces objets sont revendus à petit prix: « À petits prix, parce que ça permet à des gens qui n'ont pas beaucoup de moyens de s'équiper. Et puis aussi, nous les revendons parce qu'il faut payer les charges, le loyer du local et les charges afférentes. »
Au-delà de la démarche écologique, c'est un moyen de combattre l'obsolescence programmée : « C'est-à-dire que les imprimantes, par exemple, sont programmées pour faire un certain nombre de copies. Et ensuite, même si elles pourraient normalement marcher, le programme informatique les empêche de continuer. À mon avis, c'est une démarche totalement révoltante. Si une loi pouvait interdire cette obsolescence programmée, ça serait vraiment le top. »
Réparer plutôt que jeter permet de préserver les ressources de la planète. Et nous sommes, paraît-il, 38% à faire réparer nos appareils électriques ou électroniques, ce qui, pour une fois, est plutôt une bonne nouvelle.
« On récupère à peu près tout ce qui est encore utilisable. Beaucoup de vaisselle, de l'électroménager, des miroirs, des horloges, des vélos, du matériel de puériculture. Beaucoup d'objets sont encore en bon état, simplement parce que les gens en ont acheté un nouveau et ils n'ont plus besoin de l'ancien et on n'a pas besoin de réparer. »
Parce que nous jetons souvent des objets qui n'ont qu'un petit problème : « Souvent, c'est très léger. C'est un bouton qui fait faux contact. Les imprimantes qui ne fonctionnent plus, etc. »
Et ces objets sont revendus à petit prix: « À petits prix, parce que ça permet à des gens qui n'ont pas beaucoup de moyens de s'équiper. Et puis aussi, nous les revendons parce qu'il faut payer les charges, le loyer du local et les charges afférentes. »
Au-delà de la démarche écologique, c'est un moyen de combattre l'obsolescence programmée : « C'est-à-dire que les imprimantes, par exemple, sont programmées pour faire un certain nombre de copies. Et ensuite, même si elles pourraient normalement marcher, le programme informatique les empêche de continuer. À mon avis, c'est une démarche totalement révoltante. Si une loi pouvait interdire cette obsolescence programmée, ça serait vraiment le top. »
Réparer plutôt que jeter permet de préserver les ressources de la planète. Et nous sommes, paraît-il, 38% à faire réparer nos appareils électriques ou électroniques, ce qui, pour une fois, est plutôt une bonne nouvelle.
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