Reims : un airbag défectueux à l’origine d’un accident mortel
Une femme de 37 ans est décédée à Reims après l'explosion de son airbag Takata lors d’un accident. L’autopsie a confirmé que la pièce défectueuse, pourtant ciblée par un rappel constructeur, est directement responsable. Le parquet de Reims s’est dessaisi au profit du parquet de Paris, déjà chargé du dossier national. Ce nouveau décès s’ajoute à une série noire d’accidents impliquant ces airbags dans le monde entier depuis 2014.
Dernière modification : 17/06/2025 14:57

Airbag déclenché - Image d'illustration
© Adobe Stock« Une pièce métallique a été retrouvée dans le larynx de la victime », a précisé mardi le procureur de Reims, François Schneider, à l’AFP. L’airbag, éjecté du véhicule, provenait bien d’une série déjà visée par une campagne de rappel constructeur.
Le drame s’est produit après que la C3 a été percutée par l’arrière par un poids lourd, pour une raison encore inconnue. Propulsée contre un muret, la voiture s’est immobilisée à contresens. La passagère arrière, une adolescente de 13 ans, n’a été que légèrement blessée.
Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire, avant de se dessaisir au profit du parquet de Paris. Ce dernier centralise les procédures liées au dossier Takata, un scandale qui secoue l’industrie automobile depuis plus d’une décennie.
En France, un autre décès lié à un airbag Takata avait été recensé en Guadeloupe en mars. Depuis 2014, des millions de véhicules ont été rappelés à travers le monde. Pourtant, selon le ministère des Transports, 236 000 Citroën C3 et DS3 équipées de ces airbags défectueux circuleraient encore en France.