Repensons nos modes de déplacements
date 10/02/2023 - 16:26 | micro_reportage Perrine Martin
Le tout dernier baromètre de VINCI Autoroutes sur l'autosolisme montre que, en moyenne, nous sommes 1,24 passager dans nos voitures, là où la Stratégie Nationale Bas-Carbone demande un optimum de 1,75 passager d'ici 2035. Covoiturage, infrastructures repensées, pôles d'échange multimodaux, des solutions existent pour lutter contre l'autosolisme.
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Le matin comme le soir, 3 à 4 places sont disponibles en moyenne dans nos voitures. Un constat dressé par VINCI Autoroutes dans son baromètre de l'autosolisme. Des places inoccupées que Thomas Matagne a décidé d'optimiser en créant Ecov, une plateforme de covoiturage courte distance : « Quand on remplit le réservoir, on a 2 litres sur 3 qui ne servent à rien [...] Organiser ensemble le fait que chacun puisse partager un segment de trajet, c'est une façon d'optimiser le système et de faire énormément de gains environnementaux, mais aussi sociaux et économiques. »
À l'heure où les ZFE vont empêcher l'accès aux centres urbains à des véhicules de plus en plus nombreux et où s'équiper d'une voiture électrique reste onéreux, il faut penser autrement nos déplacements. Mais pour ce faire, l'infrastructure doit aussi s'adapter, de l'avis de Géraud Guibert, président de La Fabrique Écologique : « Il n'y a finalement que très peu de connexions, d'interconnexions, que ce soit avec le train, la route, l'autocar ou le vélo [...] L'avenir, si on veut éviter que chacun soit seul dans sa voiture, c'est bien que l'on utilise de manière très diversifiée les modes de transport en fonction de leur efficacité et de leur émission de gaz à effet de serre. »
Pas d'autres choix que d'agir : en France, le transport est le premier secteur d'émissions de gaz à effet de serre. Les déplacements routiers sont à l'origine de 95% de ces émissions. Par exemple, à Tours, en Indre-et-Loire, 7 projets de pôles d'échanges multimodaux sont à l'étude, et ce pour faciliter le passage d'un moyen de transport à un autre. L'ensemble des réseaux de mobilité ont été étudiés pour les faire mieux converger. Franck Charnassé est directeur général adjoint de Tours Métropole Val de Loire : « Les partenariats existent entre les différentes autorités organisatrices des mobilités, que sont la région, les métropoles et l'État. »
À l'heure où les ZFE vont empêcher l'accès aux centres urbains à des véhicules de plus en plus nombreux et où s'équiper d'une voiture électrique reste onéreux, il faut penser autrement nos déplacements. Mais pour ce faire, l'infrastructure doit aussi s'adapter, de l'avis de Géraud Guibert, président de La Fabrique Écologique : « Il n'y a finalement que très peu de connexions, d'interconnexions, que ce soit avec le train, la route, l'autocar ou le vélo [...] L'avenir, si on veut éviter que chacun soit seul dans sa voiture, c'est bien que l'on utilise de manière très diversifiée les modes de transport en fonction de leur efficacité et de leur émission de gaz à effet de serre. »
Pas d'autres choix que d'agir : en France, le transport est le premier secteur d'émissions de gaz à effet de serre. Les déplacements routiers sont à l'origine de 95% de ces émissions. Par exemple, à Tours, en Indre-et-Loire, 7 projets de pôles d'échanges multimodaux sont à l'étude, et ce pour faciliter le passage d'un moyen de transport à un autre. L'ensemble des réseaux de mobilité ont été étudiés pour les faire mieux converger. Franck Charnassé est directeur général adjoint de Tours Métropole Val de Loire : « Les partenariats existent entre les différentes autorités organisatrices des mobilités, que sont la région, les métropoles et l'État. »