Restez zen dans les bouchons
date 17/10/2019 - 16:30 | micro_reportage Virginie Decorte
D'après une récente étude de la Fondation VINCI Autoroutes menée dans 11 pays européens, de très nombreux conducteurs admettent qu'ils sont de plus en plus agressifs et stressés au volant. Alors, à quelques jours des départs en vacances d'été qui sont souvent jalonnés de bouchons, nous voyons comment rester calmes au volant !

Restez zen dans les bouchons
Restez zen dans les bouchons
play
0:00
0:00
volume-high
Comment rester calme en toutes circonstances et même dans un bouchon ? Vous avez beau vous plaindre ou klaxonner, les véhicules devant vous n’avanceront pas plus vite, et vous énerver peut même devenir dangereux !
Christophe André, psychiatre, donne quelques conseils pour mieux supporter l’attente : "Quand on est coincé dans un bouchon, le réflexe est de s’énerver car on considère cela comme un inconvénient, à juste titre, une entrave. Une fois passée ce réflexe, que peut-on faire d’intelligent et d’adapté ? Chacun de nous sait que l’énervement, le stress, l’agacement ou la colère ne feront pas se dissoudre le bouchon.
Donc, à ce moment-là, inutile de s’infliger une double-peine ! La chose la plus intéressante à faire est de se calmer, de respirer, en se disant, j’ai déjà un ennui extérieur, ne rajoute pas un ennui intérieur. Il faut lâcher cette situation pour laquelle on n’a aucune prise, pour prendre soin de soi, en se protégeant du stress et des choses inutiles".
En effet, inutile de se crisper et de surveiller si cela évolue ou pas, car cela ne dépend pas de vous, donc mieux vaut être dans l’acceptation : « L’acceptation est de savoir comment s’adapter à une telle situation pour ne pas y laisser trop de plumes. Très souvent ce qui nous fait du mal dans la vie, ce n’est pas l’adversité extérieure, c’est la manière dont nous les digérons. Un bouchon c’est une adversité extérieure, l’énervement, la colère, la rage sont une adversité intérieure dont nous sommes nous-mêmes responsables. »
Enfin, pour éviter d’être stressé au volant, il faut diminuer son état de fatigue. Alors, n’hésitez pas à vous coucher plus tôt et à dormir au minimum sept heures par nuit.
Christophe André, psychiatre, donne quelques conseils pour mieux supporter l’attente : "Quand on est coincé dans un bouchon, le réflexe est de s’énerver car on considère cela comme un inconvénient, à juste titre, une entrave. Une fois passée ce réflexe, que peut-on faire d’intelligent et d’adapté ? Chacun de nous sait que l’énervement, le stress, l’agacement ou la colère ne feront pas se dissoudre le bouchon.
Donc, à ce moment-là, inutile de s’infliger une double-peine ! La chose la plus intéressante à faire est de se calmer, de respirer, en se disant, j’ai déjà un ennui extérieur, ne rajoute pas un ennui intérieur. Il faut lâcher cette situation pour laquelle on n’a aucune prise, pour prendre soin de soi, en se protégeant du stress et des choses inutiles".
En effet, inutile de se crisper et de surveiller si cela évolue ou pas, car cela ne dépend pas de vous, donc mieux vaut être dans l’acceptation : « L’acceptation est de savoir comment s’adapter à une telle situation pour ne pas y laisser trop de plumes. Très souvent ce qui nous fait du mal dans la vie, ce n’est pas l’adversité extérieure, c’est la manière dont nous les digérons. Un bouchon c’est une adversité extérieure, l’énervement, la colère, la rage sont une adversité intérieure dont nous sommes nous-mêmes responsables. »
Enfin, pour éviter d’être stressé au volant, il faut diminuer son état de fatigue. Alors, n’hésitez pas à vous coucher plus tôt et à dormir au minimum sept heures par nuit.